Monsieur le Ministre de l'Environnement, Ministre du Revenu et
Ministre responsable de la région de la capitale nationale,
Monsieur le Président de Tetra Pak,
Monsieur le Vice-Président d'Hydro-Québec,
Monsieur le Vice-Recteur,
Monsieur le Doyen de la Faculté des sciences de l'agriculture
et de l'alimentation,
Monsieur le Directeur de l'Institut des nutraceutiques et des aliments
fonctionnels,
Distingués invités,
C'est avec grand plaisir que j'ai accepté de vous adresser quelques mots ce matin à l'occasion de l'inauguration du laboratoire pilote de l'Institut des nutraceutiques et des aliments fonctionnels.
Un peu plus d'un an seulement s'est écoulé depuis l'inauguration de l'Institut et déjà de grands progrès ont été accomplis dans la mise en place des équipes de chercheurs et de l'infrastructure de recherche.
Je veux tout d'abord féliciter Paul Paquin et son équipe qui ont fait preuve de leur créativité et de leur énergie habituelles pour mettre sur pied un organisme dont on perçoit déjà le dynamisme et la qualité. Je veux également remercier les partenaires qui ont cru à ce projet et qui l'ont soutenu, notamment, au point de départ, la Fondation canadienne pour l'innovation, le Ministère de l'Éducation du Québec, le Ministère des Régions et le Ministère de l'Alimentation, des Pêcheries et de l'Agriculture. Le laboratoire que nous inaugurons aujourd'hui est le fruit de la contribution de plusieurs autres organismes, notamment le Fonds de diversification économique de la capitale nationale, Tetra Pak et Hydro-Québec. Par ailleurs, d'autres étapes seront franchies sous peu, notamment l'aménagement d'un pavillon à la fine pointe des technologies.
Depuis un peu plus d'un an donc, nous voyons se concrétiser un projet d'intégration et de structuration qui n'a aucun équivalent ni au Québec ni au Canada. Il s'agit d'un formidable potentiel de recherche, de formation et d'innovation dans un domaine en pleine expansion, celui des nutraceutiques et des aliments fonctionnels. Ces nouvelles infrastructures permettront de répondre aux besoins changeants et grandissants du secteur agroalimentaire québécois.
Les recherches menées ici sont de nature multidisciplinaire et répondent ainsi à la préoccupation de traiter toutes les facettes de la question complexe de l'alimentation. Les chercheurs de la Faculté des sciences de l'agriculture et de l'alimentation se sont assuré la collaboration de collègues de plusieurs facultés, entre autres médecine, sciences et génie, sciences sociales pour disposer de l'ensemble des expertises nécessaires. Le réseau de chercheurs dépasse maintenant les limites de l'Université Laval. On parlera désormais d'un institut interuniversitaire, puisque, dans le contexte du financement de Valorisation Recherche Québec, plusieurs autres établissements québécois apportent leur participation aux recherches de l'Institut.
Je parle de recherche, mais l'INAF assurera également la formation d'une relève scientifique de haut calibre afin de fournir aux industries agroalimentaires du Québec les moyens de poursuivre leur expansion, et aussi dans le but d'améliorer la santé des Québécois et des Canadiens et de réduire ainsi les coûts liés aux soins de santé.
L'INAF sera un foyer de production et de transmission des connaissances, mais aussi un moteur de création d'emplois. Toute la région tirera profit des investissements consentis, et les recherches ont déjà commencé à donner naissance à des entreprises de pointe en biotechnologies des nutraceutiques. Au moment de l'inauguration de l'Institut en novembre 1999, j'avais évoqué la possibilité de créer une véritable cité des nutraceutiques. Le doyen de la Faculté, Jean-Claude Dufour, a confirmé à l'instant cette orientation en présentant le rapport de KPMG. Le laboratoire que nous inaugurons aujourd'hui sera un maillon important dans la chaîne du développement d'une Cité des nutraceutiques à Québec. Par ailleurs, les partenaires régionaux se mobilisent. Déjà, des collaborations sont établies avec la Société de promotion économique du Québec métropolitainle, le Parc technologique, le cégep Lévis-Lauzon et, d'une façon générale avec des intervenants de la rive Sud. Je crois que la région de Québec est en passe de se doter d'un lieu de recherche et de formation qui, avec des partenaires privés et publics, servira de puissant levier économique au même titre que l'optique-photonique ou la géomatique. Je suis convaincu que l'Institut deviendra rapidement le laboratoire de référence au Québec et au Canada.
L'Université Laval est très fière d'avoir appuyé ce projet depuis le début et elle continuera de le faire dans l'avenir. Le Québec et le Canada seront désormais des pôles scientifiques reconnus à l'échelle internationale dans le domaine des sciences de l'alimentation et de la nutrition.
En terminant, je souhaite longue vie à cet institut. Avec des assises aussi solides, je suis convaincu que tel sera le cas.