Madame la Ministre d'État
aux Relations internationales,
Monsieur l'Ambassadeur du Canada en France,
Monsieur le Délégué général du
Québec,
Monsieur le Supérieur général des missions
étrangères,
Monsieur le Récipiendaire d'un doctorat d'honneur,
Monsieur le Président du Conseil d'administration de l'Université
Laval,
Monsieur le Supérieur du Séminaire de Québec,
Monsieur le Président des Grandes Fêtes de l'Université
Laval,
Distingués invités,
C'est pour moi un immense plaisir de me trouver parmi vous aujourd'hui dans ce lieu empreint d'histoire. C'est d'ailleurs un moment historique qui amène à Paris toute une délégation de l'Université Laval pour la tenue de six colloques scientifiques et la remise de deux doctorats d'honneur.
Généralement, l'Université Laval décerne des doctorats honorifiques lors de la collation des grades au mois de juin. Or, cette année, elle déroge à ses habitudes, et elle le fait avec grand plaisir. Notre université commémore en effet en 2002 et 2003 deux étapes marquantes de son existence : le 150e anniversaire de l'octroi de sa charte par la reine Victoria en 1852 et le 340e anniversaire de la fondation de l'institution qui lui a donné naissance, le Séminaire de Québec, en 1663.
Pendant un peu plus d'une année donc, toute une série d'activités ont été organisées pour souligner le riche héritage de notre université, faire connaître les différents volets de sa mission et ses projets de développement.
La remise de doctorats honorifiques à des personnes au parcours exemplaire s'inscrit dans la programmation des Grandes Fêtes de 2002-2003. Nous sommes justement réunis aujourd'hui pour décerner un doctorat ès lettres honoris causa à M. Jean-Christophe Rufin, écrivain et médecin. M. Louis Jolicoeur, vice-doyen à la recherche de la Faculté des lettres de l'Université Laval, retracera l'itinéraire de M. Rufin dans quelques instants, mais permettez-moi de dire ma fierté d'accueillir, parmi la grande famille des diplômés de l'Université Laval, cet humaniste de renom dont l'influence touche plusieurs sphères d'activités.
Je crois sincèrement que notre université s'enrichit en comptant parmi ses docteurs d'honneur l'une des figures marquantes du monde des lettres et de l'action humanitaire.
Les professeurs et chercheurs de la Faculté des lettres de l'Université Laval ainsi que l'ensemble de la communauté littéraire québécoise se joignent à moi pour exprimer leur enthousiasme à l'idée d'honorer un homme de lettres qui leur inspire un respect unanime.
Décerner un doctorat honorifique, c'est bien sûr souligner le caractère remarquable de la carrière d'une personne. Mais c'est aussi fournir à nos diplômés des modèles qui pourront les inspirer au cours de leur vie professionnelle et personnelle. Je n'hésiterai pas à inciter les étudiants de l'Université Laval à suivre les pas de Jean-Christophe Rufin, lui qui concilie uvre littéraire, uvre humanitaire, uvre politique. C'est cette riche polyvalence, couplée à un regard critique, qu'incarne si bien Jean-Christophe Rufin et que nous souhaitons voir se concrétiser chez nos diplômés.
Cher Monsieur Rufin, je souhaite que cette marque de reconnaissance soit pour vous un encouragement à poursuivre votre travail d'écrivain et d'humaniste.
Je vous remercie.