Monsieur le Ministre délégué responsable
de la région de la capitale nationale,
Madame l'Assistante du sous-secrétaire général
de l'UNESCO à la culture,
Madame la Députée de Louis-Hébert,
Monsieur le Maire suppléant de la Ville de Québec,
Monsieur le Président d'honneur de la Journée UNESCO,
Madame la Directrice de l'Institut sur le patrimoine culturel,
Monsieur le Titulaire de la Chaire UNESCO en patrimoine culturel,
Distingués invités,
Je suis particulièrement heureux de participer à cette cérémonie de clôture du colloque "Médias et patrimoine". En cette année déclarée Année du patrimoine culturel, je me réjouis de voir réunis à Québec des spécialistes d'Amérique, d'Europe et d'Afrique pour discuter du rôle des médias dans l'édification et la préservation de notre mémoire collective.
Cette rencontre scientifique qui, d'après les commentaires que j'ai entendus, a été des plus fructueuse, réaffirme les liens étroits que Québec et, plus particulièrement, l'Université Laval entretiennent avec l'UNESCO. Depuis plus de dix ans en effet, la collaboration entre notre établissement et l'UNESCO revêt plusieurs formes. L'Université soutient, par exemple, par sa compétence scientifique, les efforts d'organismes transnationaux de conservation et de mise en valeur du patrimoine liés à l'UNESCO, notamment le Conseil international des musées, le Conseil international des archives, le Conseil international des monuments et sites et l'Organisation des villes du patrimoine mondial.
De plus, l'Université est membre du réseau interuniversitaire Forum UNESCO - Université et patrimoine, dont l'objectif est de créer un tissu mondial de spécialistes, d'organismes et d'universités en relation avec le patrimoine. Le réseau réunit plus de 200 universités de 65 pays, favorise la coopération universitaire pour la sauvegarde du patrimoine et offre un appui aux centres de recherches et d'enseignement supérieur qui en sont membres.
À cet égard, en 1997, l'Université était l'hôte du deuxième Forum annuel, à l'issue duquel a été adoptée la Déclaration de Québec demandant la création de la Chaire UNESCO en patrimoine culturel. Trois ans plus tard, l'Université signait avec l'UNESCO le protocole établissant la première Chaire UNESCO en Amérique du Nord en matière de patrimoine et, la même année, elle mettait sur pied l'Institut sur le patrimoine culturel.
En regroupant ainsi ses compétences dans ce vaste domaine, l'Université Laval créait un espace de rencontres, de connaissances et de réflexion pour étudier, développer et mettre en valeur ce facteur indissociable de notre sentiment d'appartenance et de notre cohésion sociale qu'est le patrimoine culturel.
Il faut dire que l'Université Laval elle-même fait partie du patrimoine culturel de notre pays et du continent. Comme vous le savez, elle célèbre en 2002 et 2003 le 150e anniversaire de l'octroi de sa charte par la reine Victoria et le 340e anniversaire de fondation de l'institution d'où elle tire ses origines, le Séminaire de Québec. Dans le cadre de ces Grandes Fêtes, toute une série d'activités ont été organisées pour souligner le riche héritage de notre université, faire connaître les différents volets de sa mission et ses projets de développement.
De plus, l'Université Laval se trouve dans la première ville française en Amérique du Nord, dans la capitale du Québec, dans une ville bientôt quatre fois centenaire, qui a été désignée comme ville du patrimoine mondial par l'Unesco. L'Université Laval se trouve donc en prise directe avec l'histoire de sa ville et l'histoire de tout le Québec, au centre d'un réseau international du patrimoine.
La recherche sur la culture a toujours occupé une place prépondérante à l'Université Laval, que ce soit par l'action du Département d'histoire et du CELAT ou celle de l'École d'architecture, ou encore celle de la Faculté de théologie et de sciences religieuses. De nombreux chercheurs d'horizons fort diversifiés s'intéressent à notre héritage culturel depuis de longues années et leur haute réputation n'est plus à faire.
Mais ces chercheurs ne travaillent pas en vase clos. Ils s'appuient sur des partenariats avec des universités du Québec et de l'étranger, avec Patrimoine Canada ainsi qu'avec des organismes privés et publics dont plusieurs sont installés dans la capitale du Québec, parmi lesquels on doit noter la Ville de Québec, le Musée de la civilisation, la Fondation Villes et Villages d'art et de patrimoine et le Conseil des monuments et sites du Québec.
Je voudrais exprimer ma reconnaissance aux représentants de l'UNESCO, en particulier à Mme Sonia Ramzi, qui nous ont apporté leur soutien dès les premières étapes de la mise sur pied du colloque UNESCO de 1997, ensuite de la Chaire, puis de l'Institut et, enfin, dans l'organisation de ce colloque qui tire à sa fin.
Merci également aux ministères et organismes qui ont appuyé financièrement la tenue de ce colloque.
À l'Université Laval, je voudrais souligner le travail remarquable du comité organisateur de cette rencontre, en particulier Martine Cardin, directrice de l'Institut sur le patrimoine culturel, et Cyril Simard, titulaire de la Chaire Unesco en patrimoine culturel. Tous deux ont pu compter sur le soutien d'un comité scientifique où siégeaient des représentants des quatre facultés qui appuient l'Institut et la Chaire.
En terminant, je souhaite que cette collaboration entre l'Université Laval et l'UNESCO se poursuive encore de longues années et qu'elle permette de mieux réaliser nos missions respectives.