Madame la directrice générale du Musée,
Madame la directrice de la diffusion,
Monsieur le vice-recteur exécutif de l'Université
Laval,
Mesdames et Messieurs les représentants du Musée de
la civilisation,
Mesdames et messieurs les doyens et doyennes, présidente
et présidents de Commission, et autres représentants
de l'Université,
Mesdames et Messieurs des médias,
Cher amis,
Je suis particulièrement heureux de la circonstance qui nous rassemble aujourd'hui dans ce lieu qui nous rappelle les origines du Séminaire de Québec et de l'Université Laval, et qui nous permet, en ce début du XXIe siècle, de réaliser une fois de plus, de façon concrète, le partenariat de l'Université Laval avec son milieu.
En effet, dans quelques minutes, madame la directrice générale et moi-même, de même que monsieur Claude Godbout et madame Julie Gagnon en leur qualité de responsables de son application, allons signer une entente cadre qui a le grand avantage de formaliser, de formaliser et d'encadrer la coopération entre Musée de la civilisation et l'Université Laval.
La collaboration entre nos deux établissements existe depuis les débuts du Musée. L'Université Laval et le Musée de la civilisation ont toujours entretenu des relations fécondes de bon voisinage lesquelles, pour être épisodiques, n'en étaient pas moins substantielles.
Dans les faits, la collaboration entre nos deux établissements a pris une multitude de formes, allant du général au particulier, de l'officiel à l'interpersonnel. Ainsi, il y a eu plusieurs ententes particulières concernant des expositions. Qu'il me suffise de rappeler à cet égard l'exposition " Mémoires " où Jacques Mathieu a joué un rôle essentiel, ou encore " Le français une grande langue " avec Claude Verreault, " Syrie, terre de civilisations " qui aurait été impossible sans Michel Fortin, "Le Moyen-Âge, un monde vivant " avec Didier Méhu, et en ce moment, "Cowboy dans l'âme" avec Bernard Arcand.
De même, au moins quatre unités de l'Université Laval ont soutenu le programme de bourses du Musée. Les professeurs ont largement profité des services du Musée, sous forme de prêt de salles, de techniciens et de visites organisées d'expositions, à l'occasion de colloques nationaux et internationaux. Enfin l'Université, par ses représentants officiels, a déposé un rapport au groupe-conseil sur le patrimoine présidé par le directeur du Musée de l'époque. Le Musée a de son côté été très accueillant pour nos chercheurs et étudiants et il a activement collaboré à leurs travaux et à leurs recherches, tout en profitant de leur expertise au chapitre de la consultation et des conférences publiques.
Aussi, me direz-vous, pourquoi élaborer et conclure une entente cadre, et pourquoi la signer publiquement ici ce matin ? Les raisons de conclure cette entente sont nombreuses, mais elles tiennent essentiellement au fait que le Musée de la civilisation et l'Université constituent tous deux des lieux voués à la connaissance scientifique et à sa diffusion, et que les deux établissements croient que le fait d'enraciner dans une entente formelle l'excellente collaboration qui existe déjà sera de nature à intensifier cette collaboration, au profit de toutes les parties intéressées.
Tous s'accorderont pour dire que le Musée de la civilisation et l'Université Laval jouent un rôle majeur dans la diffusion de la connaissance scientifique dans la ville et la région de Québec, et au-delà. Dans son avis publié il y a quelques jours seulement, le Conseil supérieur de l'éducation nous disait que, et je cite : " Le partenariat dans le domaine des arts et des lettres concerne en tout premier lieu la diffusion des uvres artistiques ou littéraires et la formation pratique.1 " Fin de la citation.
Parmi les effets positifs du partenariat universitaire avec le milieu, le Conseil signalait la diversification des activités d'enseignement et de recherche et la mise en valeur des travaux universitaires. Pour l'Université Laval, cette entente avec le Musée de la civilisation ne recherche pas autre chose, et elle constitue donc un pas de plus dans l'établissement de liens formels avec divers organismes pertinents du milieu de la ville et de la région de Québec, afin de renforcer sa présence et son action dans le milieu pour mieux remplir sa mission fondamentale d'enseignement et de recherche.
En effet, l'objectif que nous voulons atteindre par cette entente est d'apporter la collaboration officielle de l'Université Laval et son soutien actif aux activités de diffusion de la connaissance scientifique du Musée, à ses activités de mise en valeur patrimoniale, de même que de favoriser la collaboration du personnel du Musée à l'enseignement et à la recherche universitaire dans les disciplines d'intérêt pour le Musée. Ici, je pense plus spécifiquement à nos programmes en arts, en lettres, en sciences humaines, en sciences sociales, plus précisément en communication, en histoire, en histoire de l'art, en ethnologie, en archéologie, en archivistique et en muséologie.
En bref, cette entente cadre vise tout simplement la diffusion du savoir et la qualité de la formation de nos étudiants et étudiantes. Je suis intimement convaincu qu'en raffermissant ainsi notre collaboration dans plusieurs domaines, le public qui fréquente le Musée sera également mieux servi, et nos étudiants mieux formés.
Cette entente, je tiens à le mentionner explicitement, va aussi favoriser la collaboration déjà existante des chercheurs de l'Université aux conférences publiques données au Musée, et de façon plus générale, la collaboration aux actions de diffusion du Musée à l'endroit du grand public. Elle voudra faciliter la participation des professeurs à des études et des recherches liées aux champs d'intérêt du Musée. Ce partenariat est donc axé sur l'action de nos professeurs et de nos étudiants, et à ce titre, c'est un événement qui me réjouit au plus haut point.
Je demandais, au début de mon allocution, pourquoi signer cette entente publiquement ? La raison en est fort simple. En signant cette entente publiquement, nous poursuivons la pratique déjà établie de faire connaître largement notre partenariat, comme nous l'avons fait dans le passé avec le Centre des congrès de Québec, avec le journal Le Soleil ou encore avec la nouvelle Ville de Québec, pour n'en mentionner que quelques exemples.
Nous lançons donc une fois de plus le message que l'Université Laval est en prise avec son milieu municipal et régional, qu'elle partage ses préoccupations, et qu'elle offre sa collaboration pour faire progresser la société de Québec. Dans le cas de l'entente cadre de ce matin, nous visons un objectif additionnel : nous voulons faire largement connaître cette entente auprès de nos professeurs, car le succès de l'opération repose sur leur engagement. Nous voulons aussi attirer l'attention de tous nos étudiants et futurs étudiants qui seront des bénéficiaires de choix de cette collaboration accrue.
Enfin, permettez-moi en terminant, de remercier les doyens des Facultés des lettres et des sciences sociales qui ont apporté leur collaboration active à la mise au point du texte de l'entente. Je remercie également les autres doyens, directeurs et directrices de département, directeurs de services, professeurs et étudiants qui collaborent déjà avec le Musée de la civilisation, et dont certains sont avec nous ce matin, et qui voient dans l'entente entre le Musée et l'Université un pas de plus dans un partenariat solidement établi avec le milieu, et profitable tant à l'Université qu'au Musée, tant à la communauté universitaire qu'au grand public.
Je vous remercie de votre attention.
1 Conseil supérieur de l'éducation, " Les universités à l'heure du partenariat ", AVIS DU CONSEIL SUPÉRIEUR DE L'ÉDUCATION AU MINISTRE DE L'ÉDUCATION, mai 2002, page 14.