Allocution de M. Michel Pigeon, recteur de l'Université Laval, au lancement de l'ouvrage Architecture contemporaine à Québec - 112 repères urbains, le mardi 17 décembre 2002, à 17 h, dans les Voûtes de l'École d'architecture

Monsieur le Maire de la Ville de Québec,
Madame la Directrice des Publications du Québec,
Monsieur le Président des Grandes Fêtes,
Monsieur le Doyen de la Faculté d'aménagement, d'architecture et des arts visuels,
Monsieur le Directeur de l'École d'architecture,
Mesdames et Messieurs les Architectes,
Distingués invités,

Je suis très heureux de partager avec vous ces quelques moments pour lancer l'ouvrage Architecture contemporaine à Québec - 112 repères urbains. Et, comme vous, je crois, j'ai plusieurs raisons de me réjouir de cette publication.

Premièrement, le livre nous révèle que l'architecture est une science et un art qui nous offrent constamment de nouvelles surprises. Tout comme ceux des siècles passés, les architectes d'aujourd'hui sont dans une certaine mesure des magiciens de l'espace et de la lumière. Mais ils ont à leur disposition des outils qui leur permettent de repousser les limites de l'architecture classique. En combinant des formes architecturales traditionnelles et de nouveaux matériaux ou, à l'inverse, en mariant styles audacieux et matériaux traditionnels, ils peuvent décupler leur créativité. D'ailleurs, les architectes québécois sont reconnus sur la scène mondiale pour l'excellence de leur travail, comme en font foi les prix qu'ils remportent dans les concours internationaux d'architecture.

Deuxièmement, l'ouvrage nous montre combien le paysage urbain de Québec s'est amélioré au cours de la dernière décennie. Qu'ils occupent un espace devenu vacant ou qu'ils réaffectent et mettent en valeur un bâtiment ancien, les 112 repères urbains sont autant de repères esthétiques qui embellissent notre ville. Vous me permettrez ici de rendre hommage au maire de la Ville de Québec qui, depuis plusieurs années, met tout en œuvre pour conserver ou redonner à notre ville son charme et son caractère historique.

Enfin, je me réjouis de constater que l'Université Laval occupe une place de choix dans cet ouvrage : huit de nos pavillons y sont illustrés et décrits. Avec ces nouvelles constructions, dotées chacune d'un atrium central inondé de lumière naturelle, notre campus n'a rien à envier à ceux des autres universités. À ce propos, je vous invite à lire l'article intitulé "Une architecture marquée par le classicisme et la modernité" dans le dernier numéro de la revue Cap-aux-Diamants consacré entièrement à l'Université Laval.

J'ajouterais que ce lancement s'inscrit parfaitement dans la programmation des Grandes Fêtes, car il rejoint l'objectif de ces célébrations : jeter un regard sur le chemin parcouru et entrevoir les perspectives de développement de notre université. Dans une ville où le passé prend le bras au présent et au futur, le livre que nous lançons aujourd'hui permet de constater la richesse de notre patrimoine architectural mais aussi du patrimoine de demain, si je peux me permettre cette apparente contradiction, cet oxymore, comme diraient les linguistes.

Cet ouvrage atteindra un très large lectorat, j'en suis convaincu. Il contribuera à éveiller les consciences des habitants de la ville de Québec, pour qu'ils en viennent à apprécier leur héritage architectural. Par ricochet, apprécier le patrimoine architectural incite à perpétuer les valeurs qui se rattachent à la préservation et à la mise en valeur du milieu.

C'est donc une noble entreprise qui trouve son aboutissement aujourd'hui, et je me fais le porte-parole de toute la communauté universitaire pour en féliciter bien chaleureusement les artisans. Je tiens à souligner le rôle crucial de l'École d'architecture, en particulier de son directeur, M. Émilien Vachon, de Mme Denise Piché, professeure, et de M. Martin Dubois, directeur de la publication. Félicitations pour cette belle réussite qui témoigne encore une fois du rayonnement de notre Faculté d'aménagement, d'architecture et des arts visuels.

Je vous remercie.