Monsieur le Ministre de l'Industrie
du Canada,
Madame la Députée fédérale du comté
de Louis-Hébert,
Monsieur le Président directeur général de
la Fondation canadienne pour l'innovation,
Monsieur le Président du CSRNG,
Distingués chercheurs et invités,
Chers collègues,
Cher amis,
L'Université Laval est extrêmement fière d'avoir été choisie comme institution hôte des deux projets pan-canadiens d'envergure internationale qui sont annoncés aujourd'hui. Des investissements majeurs de la Fondation canadienne pour l'innovation, du Conseil de recherche en sciences naturelles et en génie et de Pêches et Océans Canada permettront d'entreprendre et d'appuyer plusieurs études cruciales et novatrices sur les impacts du réchauffement climatique dans le Haut Arctique canadien, dont sa première mission scientifique internationale (CASES).
Je remercie le ministre Allan Rock, Madame Hélène Scherrer représentant le ministre de Pêche et Océans Canada, ainsi que les présidents David Strangway de la FCI et Tom Brzustowski du CSRNG, tous représentants du Gouvernement du Canada, pour leur présence ici ce matin, et je leur souhaite, comme à vous tous et toutes, la plus chaleureuses des bienvenues.
Je suis honoré d'avoir été invité non seulement à vous souhaiter la bienvenue, mais aussi à représenter toutes les universités qui participent aux projets annoncés ce matin. En effet, ce 24 avril est une journée importante parce cette rencontre constitue une illustration éclatante des résultats extraordinaires que peuvent produire les efforts concertés des organismes de soutien à la recherche au Canada et du Gouvernement du Canada.
On ne le répétera jamais assez : pour favoriser le développement et l'avancement des connaissances sur les grands enjeux canadiens de la recherche, la concertation de plusieurs acteurs est absolument essentielle. Vous le savez : la recherche scientifique, aujourd'hui, dépasse les cadres habituels du seul laboratoire ou du seul centre de recherche. La recherche scientifique universitaire est, plus que jamais, interuniversitaire et internationale.
Dans les projets annoncés ce matin, l'Université Laval agira comme un catalyseur afin de permettre aux chercheurs impliqués un maximum de rayonnement. Ce n'est pas un hasard. Nos chercheurs canadiens, et plus particulièrement nos chercheurs des universités québécoises, se sont illustrés depuis plusieurs décennies dans la recherche océanographique.
Je rappelle que le Groupe interuniversitaire de recherches océanographiques du Québec, le GIROQ, a été créé ici en 1970 suite à une entente interinstitutionnelle regroupant des chercheurs de Laval, de McGill et de Montréal. Le GIROQ a été reconnu par le Conseil de l'Université Laval dès 1976, ce qui en fait un des plus anciens centres de recherche de notre établissement. Au fil des ans, le GIROQ, s'est révélé un centre performant et un meneur dans son domaine. La reconnaissance internationale qu'il s'est méritée est là pour en témoigner.
À la suite de la réorganisation des fonds provinciaux de financement de la recherche, un développement majeur est survenu dans la structure du Centre en 2001; les chercheurs de l'ancien GIROQ se sont associés à des chercheurs de l'Institut des sciences de la mer à Rimouski (ISMER à l'Université du Québec à Rimouski), de l'Université McGill, de l'Institut National de la Recherche Scientifique, de l'Université du Québec à Chicoutimi et de l'Université de Sherbrooke.
Dans son avis de 1998, notre Commission de la recherche encourageait la direction du GIROQ de l'époque à explorer la possibilité de regrouper en son sein les forces vives du Québec en océanographie. C'est maintenant chose faite. Ce nouveau regroupement, désigné Québec-Océan, a été constitué dans le cadre du nouveau programme des regroupements stratégiques du Fonds québécois de recherche sur la nature et les technologies.
Fidèle à sa tradition de leadership, Québec-Océan est à la tête du Consortium d'universités canadiennes et d'agences fédérales qui s'est mérité l'important financement d'infrastructures que nous annonçons ce matin. La visibilité nationale et internationale déjà acquise par l'action des chercheurs canadiens et québécois sera ainsi amplifiée.
En terminant, Monsieur le Ministre, Madame la Députée, Messieurs les présidents de la FCI et du CSRNG, je désire vous exprimer les plus vifs remerciements non seulement de l'Université Laval, mais aussi de toutes les universités associées au projet annoncé ce matin, et surtout, des chercheurs et des étudiants et des étudiantes à qui les fonds annoncés de ce matin serviront en tout premier lieu, et qui sont les véritables artisans quotidiens de la recherche scientifique dans notre milieu.
Je félicite également le professeur Louis Fortier de l'Université Laval et les quelque 40 chercheurs provenant de 13 universités qui voient ce matin leurs efforts reconnus, et leurs recherches soutenues pour les années à venir.
Je vous remercie!