Allocution prononcée par M. Michel Pigeon, recteur de l'Université Laval, à l'inauguration du mois des sciences de l'agriculture et de l'alimentation, le vendredi 10 janvier 2003, à 8 h 30,
au Cercle du pavillon Alphonse-Desjardins

Monsieur le Maire de Lévis,
Madame la présidente de l'Ordre des agronomes du Québec,
Monsieur le Président de la Coop fédérée,
Monsieur le Doyen de la Faculté des sciences de l'agriculture et de l'alimentation,
Monsieur le Vice-Président des Grandes Fêtes de l'Université Laval,
Monsieur le Conférencier invité,
Chers collègues,
Chères étudiantes, chers étudiants,

Mes premiers mots seront pour féliciter l'équipe des Grandes Fêtes pour cette idée originale de tenir des mois thématiques tout au long de l'année 2002-2003. Chaque faculté a ainsi l'occasion de faire connaître à la communauté universitaire et à toute la population sa mission, ses programmes de formation, ses activités de recherche.

Pour le mois que nous inaugurons aujourd'hui, la Faculté des sciences de l'agriculture et de l'alimentation et la direction des Grandes Fêtes se sont concertées pour élaborer un programme diversifié permettant la réflexion et les échanges sur les grandes questions de l'heure.

Je félicite le comité de planification qui a invité des conférenciers prestigieux, comme M. Massicotte que nous entendrons dans un instant.

Le point culminant de ce programme est bien sûr le Salon de l'agriculture, de l'alimentation et de la consommation, précédé d'un symposium. Ici, permettez-moi de dire deux choses.

D'abord, il faut souligner l'esprit d'initiative et la créativité des étudiantes et étudiants qui, depuis 28 ans, organisent ce Salon. Cette activité révèle leur intérêt envers un milieu et une profession qu'ils vont exercer dans un avenir prochain.

Elle témoigne également de leur préoccupation de bien informer la population sur les nouveautés en matière d'agriculture et d'alimentation et sur les défis que doit relever notre société, voire toute la planète, dans ces deux secteurs.

Deuxièmement, quand on voit des réalisations de cette envergure, on ne peut que conclure que la Faculté des sciences de l'agriculture et de l'alimentation fournit un cadre dynamique pour l'éclosion des talents tant du personnel que des étudiants. Je veux donc rendre hommage au doyen, Jean-Claude Dufour, au personnel enseignant et au personnel administratif qui, tous ensemble, font de leur faculté un environnement des plus stimulant.

Dans le Plan d'action que j'avais préparé en vue de mon élection au poste de recteur, j'avais insisté sur l'importance de garder à l'esprit le rôle de l'université dans l'espace public.

Je disais que l'université doit constamment être à l'écoute des besoins de son milieu et qu'elle doit être ouverte aux débats sur les grands enjeux de notre temps. Le mois thématique qui débute ce matin répond justement à cette préoccupation.

Pour sa part, la Faculté des sciences de l'agriculture et de l'alimentation peut être citée comme modèle d'ouverture et d'écoute par les liens étroits qu'elle entretient avec les milieux professionnels. C'est aussi une faculté dont la réputation dépasse largement nos frontières, grâce aux nombreuses ententes qu'elle a conclues avec d'autres établissements universitaires hors Québec.

Par toutes ses composantes, cette faculté poursuit la tradition d'excellence, d'innovation et d'ouverture sur le monde qui caractérise notre université.

Je suis convaincu que ce mois des sciences de l'agriculture et de l'alimentation sera une source de fierté pour toute la Faculté et pour toute l'Université.

Je vous remercie.