Madame
la directrice générale,
Monsieur le Supérieur général du Séminaire
de Québec,
Distingués invités,
Mesdames et Messieurs,
Permettez-moi de vous dire tout le plaisir que j'ai de me retrouver dans ces lieux familiers, à la fois accueillants et magnifiques du Musée de la civilisation, Musée que je fréquente régulièrement et auquel je suis très attaché. Je veux d'abord féliciter chaleureusement les récipiendaires des Bourses 2002-2003 du Musée de la civilisation, de même que la lauréate du Prix Roland-Arpin 2002.
Il s'agit de ma première visite ici en ma qualité de recteur de l'Université Laval. Mon élection toute récente à ce poste survient alors que l'Université célèbre à la fois les 150 ans de sa charte royale et le 340e anniversaire de la fondation de son institution d'origine, le Séminaire de Québec. Ce contexte de rappel de l'histoire est particulièrement approprié aux lancements des livres qui ont lieu ce soir; l'un nous rappelle que l'Amérique française fut et demeure une aventure, et l'autre décrit la constitution d'un patrimoine riche et unique, les collections du Séminaire de Québec et de l'Université Laval.
Les organisateurs de nos Grandes Fêtes ont voulu que l'anniversaire de la Charte royale universitaire soit étroitement associé au rappel de la Fondation du Séminaire, et ils ont eu bien raison. En effet, c'est le Séminaire qui a présidé à la création de l'Université Laval, et qui fait partie intégrante de notre histoire. Je suis heureux que le livre " Un patrimoine commun : les musées du Séminaire de Québec et de l'Université Laval " vienne souligner une fois de plus cette parenté étroite de nos deux institutions.
J'ai étudié au Petit Séminaire de Québec, où certains éléments des collections m'ont été utiles et m'ont fasciné. Ils m'ont permis de découvrir la physique de façon si vivante qu'ils ont même orienté toute ma carrière.
Comme par le passé, les sciences
et le génie permettent toujours à l'Université
Laval de connaître un développement marqué. Si les
collections et les musées ne sont plus de la même façon
au cur de la vie universitaire, ils sont par contre toujours présents.
C'est ce qui explique l'intention exprimée dans mon Plan d'action
de chercher, dès que ce sera matériellement possible,
à ouvrir à nouveau notre Centre muséographique
sur le campus.
Comme l'Université Laval et le Musée de la civilisation
ont signé une entente formelle de collaboration en juin dernier,
je voudrai examiner avec la directrice du Musée les possibilités
d'étendre notre collaboration également à ce projet.
En terminant, je réitère mes félicitations sincères à M. Alain Beaulieu et à M. Yves Bergeron, auteurs de ces deux volumes qui nous aideront à mieux comprendre notre histoire, et aux récipiendaires des bourses du Musée et du Prix Roland-Arpin.
J'en profite également pour remercie MM. André Juneau et Roland Arpin pour leur contribution à la sauvegarde de ce patrimoine commun que le Musée de la civilisation partage aujourd'hui avec l'Université Laval.
Je vous remercie.