Allocution prononcée par M. Michel Pigeon, recteur de l'Université Laval, au lancement du Salon des carrières des deuxième et troisième cycles, le mercredi 26 février 2003, à 9 h 30,
à l'Agora du pavillon Alphonse-Desjardins

Monsieur le Président d'honneur du Salon (Roland Arpin),
Monsieur le Doyen de la Faculté des études supérieures,
Madame la Directrice du Service de placement,
Monsieur le Président de l'ÆLIÉS,
Mesdames et Messieurs les Représentants des entreprises,
Chères étudiantes,
Chers étudiants,

C'est avec beaucoup de plaisir que j'ai accepté de vous adresser quelques mots ce matin à l'ouverture de ce 5e Salon des carrières des deuxième et troisième cycles. Beaucoup de plaisir, mais c'est aussi une fierté, puisqu'en matière d'insertion professionnelle des diplômés, notre université se situe à l'avant-garde des universités québécoises et même canadiennes.

Ce rendez-vous annuel est une occasion de rapprochement qui fait des gagnants des deux côtés. Les étudiants peuvent s'entretenir directement avec les représentants des entreprises et, qui sait? dénicher peut-être un emploi. De leur côté, les employeurs ont accès à un vaste bassin de candidates et de candidats hautement qualifiés, des personnes qui ont acquis connaissances et compétences dans une université reconnue au plan international. Toutefois, comme tout recteur d'université le ferait, je voudrais toutefois inciter les employeurs à laisser les étudiants terminer leur parcours scolaire!

Comme son thème l'indique, le Salon est axé cette année sur l'importance de se munir d'un diplôme d'études supérieures et sur les avantages que procure ce diplôme : "Placement supérieur garanti!". Et, en effet, "L'avenir appartient à ceux qui étudient", comme l'indiquait le titre d'un article récent du journal Le Devoir. Les études supérieures ouvrent des portes et deviennent un investissement rentable.

Ce n'est pas d'aujourd'hui que l'Université Laval se préoccupe de l'avenir de ceux et celles qu'elle forme. Et elle le fait de multiples façons. D'abord, elle offre une formation solide qui, avec la reconfiguration de programmes, comporte plus d'éléments de formation personnelle, tels que la maîtrise des technologies de communication et de l'information et la connaissance des langues étrangères. Avec ce bagage, les diplômés sont bien outillés pour affronter le milieu du travail dans toute sa diversité et ses bouleversements.

Ensuite, cette reconfiguration permet d'insérer dans de nombreux programmes un "profil international" qui rend les diplômés aptes à travailler utilement à l'international. Le développement des cotutelles de thèses et des collaborations internationales de recherche, je suis de ceux qui l'ont bien expérimenté, offre de nombreuses possibilités à ceux et celles qui optent pour des études de deuxième ou de troisième cycle.

L'Université Laval est un chef de file sur le plan de l'internationalisation des programmes, mais elle l'est aussi en matière de placement. Vous êtes ici ce matin dans l'université québécoise qui a le Service de placement le plus performant. Et je peux vous assurer que plusieurs universités nous envient de disposer d'un mécanisme aussi efficace. Le temps me manque pour décrire tous les volets de l'action de ce Service. Vous pouvez d'ailleurs obtenir ici même cette information au kiosque qui lui est réservé.

Beaucoup d'autres ressources facilitent l'insertion sur le marché du travail. Entrepreneuriat Laval, les missions commerciales, le Carrefour de l'emploi, le programme Études-travail en sont des exemples. Le Salon des carrières que nous inaugurons aujourd'hui répond lui aussi à la préoccupation de permettre un contact avec le marché du travail. Je souhaite que les étudiantes et étudiants de deuxième et de troisième cycle viennent nombreux prendre connaissance des perspectives d'emploi offertes par les entreprises partenaires de l'Université. Je souhaite également que les étudiants de premier cycle aient la curiosité de se renseigner sur les avantages que procure une formation aux cycles supérieurs. Pour qui veut emprunter la voie des études supérieures, le choix de programmes ne manque pas, car l'Université Laval offre quelque 160 programmes d'études supérieures. J'invite tous les intéressés à assister aux quatre conférences qui constituent un volet important de cette journée.

Je tiens à féliciter le Comité Consulte-Action-Emploi pour cette belle initiative, en particulier la coordonnatrice, Mme Sonia Laverdière, qui n'a ménagé aucun effort pour assurer le succès de cette activité. Merci aux trois organismes qui forment ce Comité : l'ÆLIÉS, la Faculté des études supérieures et le Service de placement. Merci à M. Roland Arpin, président et directeur général de la Société du 400e anniversaire de Québec, qui a accepté la présidence d'honneur de l'activité.

Merci enfin à la trentaine d'entreprises et d'organismes qui ont accepté de participer à ce salon. Je note une belle représentation des organismes publics et des entreprises les plus dynamiques de la région. Votre présence témoigne d'un intérêt envers la relève de haut calibre que nous formons ici et votre contribution est précieuse pour nous et pour nos étudiants.

Je vous remercie.