Monsieur ministre de la Justice
et député du comté de Vanier,
Messieurs les ministres français et canadien responsables
de la francophonie,
Monsieur le Consul de France,
Monsieur le Chef régional des Premières Nations du
Québec et du Labrador,
Madame la rectrice de l'Agence universitaire de la francophonie,
Distingués participants et invités,
Cher amis,
Permettez-moi de vous souhaiter la plus chaleureuse des bienvenues à l'Université Laval et à ce colloque international sur "Quatre siècles de francophonie en Amérique". Je veux aussi de vous dire ma joie de vous recevoir ici sur notre campus où s'achèvent, avec le colloque qui s'ouvre ce matin, les Grandes Fêtes de l'Université Laval.
Ces fêtes, je le rappelle, ont marqué en 2002 le 150e anniversaire de l'octroi en 1852 de la Charte royale universitaire au Séminaire de Québec, et en 2003, le 340e anniversaire de la fondation ce Séminaire de Québec en 1663, ce Séminaire qui est l'institution d'origine de notre université.
Pour l'essentiel, nos Grandes Fêtes
auront été pendant treize mois, de mars 2002 à
mai 2003, une véritable fête universitaire, c'est-à-dire
une fête de l'intelligence et de l'esprit.
En effet, les disciplines qui sont les objets de l'enseignement
et de la recherche à l'Université Laval ont été
mises en vedette grâce à une série de conférences,
de colloques et de mois thématiques. Une rencontre scientifique
pluridisciplinaire comme celle d'aujourd'hui, organisée par
l'Année francophone internationale, est importante pour l'Université
Laval à plusieurs titres.
En effet, elle nous permet de clore
comme il se doit nos Grandes Fêtes en mettant en relief le
rôle essentiel de l'Université Laval comme acteur historique
de la francophonie américaine.
En outre, c'est par des activités comme ce colloque que l'Université
Laval peut remplir sa mission d'observatrice critique des problèmes
de la société et de forum de réflexion sur
les idées et mouvements actuels dans tous les domaines. C'est
par ce genre d'activités que les chercheurs de l'Université
Laval comme ceux d'autres horizons peuvent faire connaître
leurs travaux et réflexions et échanger sur leurs
expériences et les problèmes auxquels ils se heurtent.
Enfin, c'est aussi par ce genre d'activités que l'Université
Laval joue un rôle actif dans son milieu et ici, son milieu,
c'est la francophonie mondiale.
Je souhaite à tous les participants et participantes une fructueuse rencontre. Je remercie les très nombreux partenaires, collaborateurs et collaboratrices qui ont rendu possible la tenue de ce colloque. Enfin, je voudrais, en le remerciant chaleureusement, saluer notre collègue Michel Tétu pour son engagement indéfectible envers la francophonie.
Antonine Maillet, auteure et éminente
diplômée de l'Université Laval, a écrit,
et je cite : " Un arbre est plus qu'un arbre : il est tronc,
racine, sève, feuilles, fruits, vent dans les branches d'où
s'échappent les oiseaux du ciel. C'est la plus belle image
que m'inspire la francophonie. " Fin de la citation.
Cher Michel Tétu, merci d'avoir, avec toute votre équipe,
rendu possible l'activité qui nous rassemble ce matin et
qui, nous le souhaitons tous, fera grandir un peu plus cet arbre
de la francophonie ici en Amérique, et ailleurs dans le monde.
Je vous remercie.