Madame Claire L'Heureux-Dubé,
Madame Beverley McLachlin,
Monsieur le Ministre de la Justice du Québec,
Monsieur le Maire de la Ville de Québec,
Mesdames et Messieurs les Juges,
Chers professeurs,
Chers étudiants,
Distingués invités,
Je me fais le porte-parole de toute la communauté universitaire pour exprimer ma fierté que l'Université Laval tienne cette conférence internationale Claire L'Heureux-Dubé. Nous avons voulu faire de cette rencontre une activité marquante des Fêtes du 150e anniversaire de l'octroi de la Charte de l'Université Laval.
Nous sommes surtout très honorés de contribuer à approfondir et à diffuser la pensée et l'uvre d'une personne remarquable dont la carrière a influencé le développement de la réflexion juridique dans notre pays et à l'étranger. Tout au long d'un parcours que tous et toutes considèrent exceptionnel, Mme Claire L'Heureux-Dubé a su allier courage et détermination pour faire évoluer le droit et, par ricochet, les lois, en défendant avec passion l'égalité des êtres humains, qu'ils fassent partie de la majorité ou de la minorité.
Pendant les 50 années qui se sont écoulées depuis le début de sa carrière d'avocate et de juge, elle a été bien souvent pionnière tant dans sa vie professionnelle que dans sa vie personnelle. À ce titre, elle est une source d'inspiration pour tous les membres de la communauté juridique canadienne et pour toutes les femmes. Son engagement social est un modèle pour tous les étudiants, étudiantes et diplômés en droit.
J'adresse la plus chaleureuse des bienvenues à vous tous et toutes qui participez à cette activité prestigieuse. J'ose avouer que je vous envie un peu. Un coup d'il au programme m'a fait découvrir des sujets passionnants, des sujets qui intéressent les juristes, certes, mais également chaque citoyenne et citoyen préoccupé de l'exercice de la justice. Au cours de ces deux journées, vous aurez la chance d'entendre des spécialistes de divers domaines du droit, notamment sur la profession de juge, mais aussi d'échanger avec vos collègues sur les notions de justice et d'égalité, si importantes dans le monde actuel.
Je tiens à féliciter
le comité organisateur de cette rencontre, en particulier
M. Patrice Garant et Marie-Claire Belleau, ainsi que Sylvio Normand
et Louise Langevin, qui ont déployé tous les efforts
possibles pour en assurer le succès.
Mme Claire L'Heureux-Dubé vient d'amorcer une autre étape
de sa carrière. Je la remercie bien chaleureusement d'avoir
accepté de poursuivre son uvre d'enseignante et de
transmettre sa passion du droit aux étudiantes et étudiants
de l'Université Laval à titre de juge en résidence.
Je voudrais souligner plus particulièrement que son ouverture
à la réalité internationale correspond parfaitement
à une orientation que l'Université Laval a adopté
il y a quelques années pour améliorer la formation
offerte ici. C'est un aspect qui prend de l'ampleur, car la mondialisation
entraîne d'énormes conséquences sur le droit.
Comme le dit Claire L'Heureux-Dubé elle-même, et je
cite : "On apprend notre droit en regardant celui des autres.
Il faut que les idées voyagent." Fin de la citation.
Madame L'Heureux-Dubé, soyez assurée que les étudiantes et étudiants de la Faculté de droit seront fiers d'enrichir leur formation auprès de vous et de bénéficier de votre longue expérience. Mais je crois que vous aussi vous serez fière de cette jeunesse qui, par sa motivation et ses succès, contribue au rayonnement de sa faculté et de notre université.
Vous qui incarnez les valeurs fondamentales de rigueur, d'excellence et de service à la collectivité qui caractérisent l'Université Laval et l'une de ses facultés fondatrices, la Faculté de droit, je voudrais que vous sachiez combien votre contribution a été et est toujours précieuse pour notre université.
Je termine en souhaitant à toutes les participantes et à tous les participants de cette conférence des discussions fructueuses et un agréable séjour dans notre belle ville de Québec.