Madame la Ministre des relations avec les citoyens et de l'immigration,
Honorable Claire L'Heureux-Dubé,
Madame la Présidente de la Chaire Claire-Bonenfant,
Madame la Titulaire de la Chaire Claire-Bonenfant,
Mesdames les Lauréates du prix Claire-L'Heureux-Dubé,
Distingués invités,
À peu près à la même période l'an dernier, l'Université Laval tenait la conférence Claire-L'Heureux-Dubé dans le cadre des Fêtes du 150e anniversaire, à l'occasion du Mois du droit. Mme L'Heureux-Dubé venait alors d'amorcer une nouvelle étape de sa carrière en acceptant de poursuivre son uvre d'enseignante à titre de juge en résidence dans notre université.
Je me réjouis de voir que Mme L'Heureux-Dubé soit encore à l'honneur cette année, par la remise, à des femmes qui excellent dans leur milieu, d'un prix qui porte son nom.
Je me réjouis également de voir que Mme L'Heureux-Dubé s'associe étroitement à la Chaire d'étude Claire-Bonenfant sur la condition des femmes, collaboration qui ne doit guère nous étonner, par ailleurs, car cette Chaire a pour objectif de faire progresser dans la société les valeurs d'égalité, de respect et de justice que Claire L'Heureux-Dubé a défendues tout au long de sa carrière.
Toutes mes félicitations à Mmes Céline Galipeau, Suzanne Maisonneuve-Benoît et Nathalie Tremblay. Je souhaite que cette marque de reconnaissance soit un encouragement à poursuivre vos interventions et vos travaux si nécessaires pour améliorer la condition des femmes. Je parle d'"amélioration", car, on a beau dire, beaucoup reste à faire. Il s'agit justement d'une "conquête inachevée", comme l'indique bien le titre d'un dossier du dernier numéro de Québec Science sur la place des femmes en science et en recherche.
Vous me permettrez de profiter de l'occasion pour exprimer ma fierté de voir se développer les études féministes dans notre université. Avec la Chaire d'étude Claire-Bonenfant, avec le Groupe de recherche multidisciplinaire féministe, avec le diplôme de deuxième cycle en études féministes, avec l'Université féministe d'été, que nous avons inaugurée l'an dernier et qui a connu un succès retentissant, l'Université Laval fait figure de pionnière et d'avant-gardiste dans un champ d'études au cur des préoccupations de la société québécoise.
Dans cette perspective, elle s'inscrit dans le mouvement universitaire nord-américain de la structuration de la recherche sur la condition féminine, une recherche qui, par définition, est multidisciplinaire.
Je remercie Christine Piette et ses collaboratrices de la Chaire qui ont organisé cette cérémonie, ainsi que la Fondation de l'Université Laval et vous tous et toutes dont la présence ici ce soir témoigne de votre appui aux travaux de la Chaire d'étude Claire-Bonenfant.
Je vous remercie.