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Allocution prononcée par M. Michel Pigeon,
recteur de l'Université Laval, à l'occasion de l'annonce d'un octroi au Centre de neurophotonique du Centre de recherche
Université Laval Robert-Giffard, le mardi 25 mai 2004, à 13 h 00,
au Centre hospitalier Robert-Giffard

Monsieur le Ministre du Développement économique et régional et de la Recherche,
Monsieur le Ministre responsable de la Capitale-Nationale,
Monsieur le Directeur Général du Centre hospitalier Robert-Giffard,
Messieurs les Directeurs scientifique et Directeur, neurobiologies cellulaires, au Centre de recherche Université Laval Robert-Giffard,
Distingués invités,
Mesdames, Messieurs,


Je commencerai en disant que nous avons aujourd'hui une grande occasion de nous réjouir. Nous pouvons nous réjouir aujourd'hui parce que trois grandes institutions - l'Université Laval, le Gouvernement du Québec et le Centre de recherche Université Laval Robert-Giffard - unissent leurs forces dans un projet aussi bien prometteur pour l'avancement de la science et aussi porteur d'espoir pour l'ensemble de la société.

Mais il y a plus encore. Le Centre international de recherche et de formation en neurophotonique, c'est aussi l'union de trois grandes forces de recherche. C'est d'ailleurs son caractère multidisciplinaire qui le distingue, qui le rend unique et, disons-le, exemplaire. On comprend rapidement pourquoi : quand des grandes forces de recherche s'unissent, les possibilités sont infinies pour le développement de nouvelles connaissances. En ce qui nous concerne aujourd'hui, ces grandes forces sont : la physique optique, la neurobiologie (imagerie neuronale) et, un sujet qui m'est particulièrement cher, la neuropsychiatrie et santé mentale.

Le caractère multidisciplinaire et international de cette entreprise scientifique unique lui donne une envergure et une portée considérable. Dans un même temps, on travaillera à l'avancement des connaissances sur le fonctionnement du cerveau, on assistera au développement de nouvelles applications de l'optique et on améliorera grandement notre connaissance des maladies neuropsychiatriques.

Le Centre de recherche Université Laval Robert-Giffard est renommé à travers le monde pour son expertise. Son Centre international de recherche et de formation en neurophotonique est sans nul doute appelé, s'il n'en tient qu'à lui, à devenir un chef de file mondial dans le domaine des neurosciences.

Messieurs les ministres, vous l'avez bien souligné : nous avons ici un projet qui offre un énorme potentiel de maillage et de développement entre les milieux de la recherche, de l'enseignement et de l'industrie. Vous l'avez dit aussi : nous avons un projet qui, par son envergure et par son rayonnement international, est d'une valeur inestimable sur le plan du développement socio-économique de la région de la Capitale-Nationale. Je remercie le gouvernement du Québec pour l'appui qu'il nous accorde dans ce projet d'une grande importance et en lequel nous plaçons tous de grands espoirs.

Je tiens aussi à rendre hommage aux docteurs Maziade et De Koninck, à leurs équipes de recherche et à tous ceux et celles qui ont investi temps et énergie dans la mise sur pied de ce projet. L'Université Laval est très fière du Centre de recherche Université Laval Robert-Giffard et de son Centre international de recherche et de formation en neurophotonique qui s'inscrivent tous deux dans la tradition d'excellence, d'ouverture et d'innovation que notre université cultive depuis ses origines. Leurs missions et leurs objectifs expriment bien le rôle de moteur que notre grande université est de plus en plus appelé à jouer, dans la région de la Capitale comme sur la scène canadienne et internationale.

La société québécoise peut compter sur l'Université Laval pour mettre ses connaissances à son service et répondre à ses besoins. La société québécoise peut se fier à nous pour trouver des solutions innovantes, formuler des nouvelles approches et ouvrir des nouvelles avenues de réflexion.

Il me reste à souhaiter prospérité et longue vie au Centre international de recherche et de formation en neurophotonique. Je suis persuadé que tel sera le cas, et nous pouvons déjà prévoir que nous assisterons à d'importantes découvertes; à des découvertes porteuses d'espoir pour les personnes atteintes de maladies mentales ainsi que pour leurs proches.

Docteur de Koninck, Docteur Maziade et tous les collègues, je vous redis toute mon admiration pour votre travail. Je sais toute l'énergie qu'il faut déployer pour obtenir des résultats comme ceux-ci, et je sais aussi toute l'énergie que vous déployez sans cesse pour faire en sorte que les recherches progressent pour le mieux-être des personnes atteintes de maladies mentales.

Je vous remercie.

 
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