Allocution de M. Michel Pigeon, à l'occasion de l'ouverture de la Quatrième conférence internationale du service social en santé et en santé mentale, le dimanche, 23 mai 2004, à 14 h 15,
au Centre des congrès de Québec

Monsieur le Ministre de la Santé et des Services sociaux,
Monsieur le Directeur de l'École de service social
Monsieur le Président du Comité organisateur (André Roy),
Monsieur le Président du Comité scientifique (Serge Dumont),
Chers collègues,
Mesdames et Messieurs,

Mes premiers mots seront pour vous souhaiter à toutes et à tous la plus chaleureuse des bienvenues. My first words are also to say that I am honoured that this Fourth International Conference on Social Work in Health and Mental Health is held here, in our beautiful City of Québec. It is also an honour for Université Laval and the hospital Hôtel-Dieu de Lévis to host this important meeting. Welcome to all.

Je me réjouis, aussi, parce que cette conférence rassemble des spécialistes de haut calibre venus de partout dans monde pour partager leur savoir et leurs connaissances des pratiques et des politiques dans les différents domaines de la santé et de la santé mentale. Je me réjouis, donc, car lors d'un rendez-vous comme celui-ci, l'université, telle que nous la définissons, joue pleinement son rôle de forum de réflexion. Plus qu'aucun livre, plus qu'aucun recueil d'articles scientifiques, une rencontre comme celle-ci sera stimulante et riche d'enseignements par la réflexion qu'elle suscitera sur des questions sociétales extrêmement importantes.

En effet, les questions de santé et de santé mentale, les questions de santé des populations, sont des problèmes scientifiques et humains qui nous touchent tous, collectivement et individuellement.

La problématique est vaste et très complexe. Les réponses à nos questions touchent à de nombreux secteurs des sciences humaines, sociales et appliquées; ceux-ci vont de la recherche fondamentale, aux pratiques d'intervention, et à l'acceptation sociale. Il va de soi que ces questions doivent aussi être abordées en conséquence, c'est-à-dire dans une perspective interdisciplinaire.

C'est d'ailleurs la voie que nous privilégions depuis plusieurs années à l'Université Laval, où l'interdisciplinarité et le réseautage sont des pratiques largement implantées, dans la recherche en sciences humaines et sociales notamment. Par ailleurs, je me permets de souligner avec fierté l'importante contribution de l'Université Laval aux humanités et à la réflexion sociale : notre université occupe en effet au Canada le 4e rang en ce qui a trait au financement des recherches en sciences humaines et sociales.

En outre, nombre de nos programmes de recherche et de formation accordent une large place aux collaborations interinstitutionnelles, ce qui donne lieu à des échanges fluides, réguliers et féconds.

Ces collaborations dépassent nos frontières. En effet, la mobilité étudiante et la coopération occupent une place majeure à l'Université Laval, où nous offrons le profil international dans la plupart de nos programmes. Cette tradition est d'ailleurs bien ancrée dans notre Faculté des sciences sociales qui a à son actif un long historique d'engagement international, en Afrique notamment.

En service social plus particulièrement, notre université travaille en étroite collaboration avec des établissements dans d'autres pays, par exemple au Liban, avec l'Université Saint-Joseph et l'Université libanaise, et au Chili, avec l'Université de Conceptiòn.

Nous considérons comme vous qu'il est essentiel et nécessaire de préparer nos étudiants à travailler dans le contexte interculturel et international qui est le nôtre aujourd'hui, ce que Monsieur Couillard soulignait à l'instant.

Je ne voudrais pas terminer cette allocution sans féliciter et remercier les organisateurs de cette conférence, qui ont déployé temps et énergie pour faire de ces journées une réussite. Il me reste à vous souhaiter des échanges féconds et un agréable séjour dans la belle ville de Québec, qui fêtera bientôt le 400e anniversaire de sa fondation.

Je vous remercie.
Thank you.