Madame la Présidente-Directrice
générale par intérim de la Fondation canadienne
pour l'innovation,
Madame la Députée de Chauveau et responsable du Bureau
de la Capitale-Nationale,
Madame la vice-présidente des Instituts de Recherche en santé
du Canada,
Madame la directrice du Centre interdisciplinaire de recherche en
réadaptation et intégration sociale,
Madame et Monsieur les responsables de la recherche au CIRRIS,
Monsieur le Président-Directeur général de
la Fondation de la famille J.W. McConnell,
Mesdames Knutsson,
Mesdames et Messieurs,
Je suis extrêmement heureux
participer à l'inauguration des nouvelles infrastructures
du Centre interdisciplinaire
de recherche en réadaptation et insertion sociale. Assister
au développement d'un Centre dont la vocation est on seulement
prometteuse pour l'avancement de la science, mais aussi porteuse
d'espoir pour l'ensemble de la société constitue en
soi une raison de me réjouir.
Je tiens tout d'abord à rendre hommage à la Docteure
Carol Richards, à son équipe de recherche et à
tous ceux et celles qui ont investi temps et énergie dans
la mise sur pied du CIRRIS et dans son développement. L'Université
Laval est fière du CIRRIS, dont la mission et les objectifs
scientifiques reflètent bien la tradition d'excellence, d'ouverture
et d'innovation que notre université cultive depuis ses origines.
Je veux également remercier
les partenaires qui ont cru à ce projet et qui l'ont soutenu,
notamment, la Fondation
canadienne pour l'innovation, le Gouvernement
du Québec, le Fonds
de recherche en santé du Québec (FRSQ), l'Institut
en réadaptation physique du Québec, les Instituts
de recherche en santé du Canada (IRSC) et le Gouvernement
du Canada. Par ailleurs, le CIRRIS ne serait pas aujourd'hui
ce qu'il est devenu sans l'appui solide de la Fondation de la Famille
J.W. Mc Connell et le regretté Professeur Evert Knutsson,
qui a donné une grande impulsion à la recherche en
réadaptation.
La problématique de l'adaptation-réadaptation et de
l'intégration des personnes vivant avec une déficience
physique, auditive ou visuelle est complexe. Il faut savoir que
le processus recouvre un long parcours qui commence par l'identification
des problème physiques et qui se prolonge dans la recherche
de solutions adaptées à chaque personne - enfant,
adolescent, adulte ou aîné - et visant sa réadaptation
et sa réintégration sociale.
Les réponses à nos questions touchent donc à
de nombreux secteurs des sciences médicales, sociales et
appliquées, de la recherche fondamentale aux pratiques d'intervention
et à l'acceptation sociale. Il va de soi que ces questions
doivent être abordées comme il se doit, c'est-à-dire
dans une perspective interdisciplinaire. Le CIRRIS fait ainsi intervenir
sur le terrain des chercheurs dans des disciplines dont on ne soupçonnerait
pas, à priori, l'importance pour le domaine de la réadaptation,
telles l'architecture ou le génie ! En fait, le Centre regroupe
des chercheurs venus de 18 disciplines et de quatre facultés
: Médecine, Sciences sociales, Sciences et génie,
Foresterie et géomatique !
On le voit bien, le caractère interdisciplinaire du CIRRIS lui donne une envergure et une portée considérable. Quand les grandes forces de recherche s'unissent, les possibilités sont illimitées pour le développement des nouvelles connaissances. C'est d'ailleurs la voie que nous privilégions depuis plusieurs années à l'Université Laval, où l'interdisciplinarité et le réseautage sont maintenant des pratiques largement implantées.
L'Université Laval se réjouit de compter le CIRRIS et son établissement de santé affilié, l'IRDPQ, parmi ses partenaires privilégiés. Cette association est un moyen d'assurer un milieu de formation adapté aux besoins des étudiants qui seront les futurs intervenants de la santé et des services sociaux. Et ceci est particulièrement précieux dans le contexte de notre société vieillissante dans laquelle, me dit-on, on prévoit qu'une personne sur cinq sera atteinte d'une déficience physique quelconque en 2006. Lorsqu'on sait que, parmi ces personnes, 15% demeureront avec des problèmes permanents on mesure bien à quel point les besoins sont grands en matière de développement de la recherche.
Je souhaite que de telles collaborations se poursuivent et s'intensifient. Le Québec peut compter sur l'Université Laval pour mettre ses connaissances à son service, répondre à ses besoins et trouver des solutions novatrices.
Il me reste à souhaiter succès
et longue vie au CIRRIS. Je suis persuadé qu'avec des assises
aussi solides et des personnes aussi compétentes et dévouées,
tel sera le cas.
Je vous remercie.