Monsieur le représentant du ministre des Ressources naturelles,
de la Faune et des Parcs, et député de Montmorency,
Madame la Directrice, Communications et secteur manufacturier, programmes
de partenariats de recherche, de Recherches en sciences et en génie
Canada,
Monsieur le Vice-président, Division de l'Est, Forintek Canada
Corp.,
Monsieur le Doyen,
Monsieur le Titulaire de la Chaire de recherche industrielle sur
les bois d'ingénierie structuraux et d'apparence,
Monsieur Salenikovich le Titulaire junior de CIBISA),
Chers collègues,
Chers étudiantes, chers étudiants,
Distingués invités,
Je suis très heureux des circonstances qui nous réunissent aujourd'hui. Nous avons le plaisir de célébrer la mise en uvre d'un projet novateur d'envergure qui n'a d'équivalent ni au Québec ni au Canada et ni en Amérique du Nord. En fondant cette chaire industrielle sur les bois d'ingénierie structuraux et d'apparence, des chercheurs et leurs partenaires industriels et financiers ont uni leurs forces dans le but de faire progresser les connaissances dans un domaine stratégique en pleine expansion, et j'en suis très fier. Quand des grandes forces s'unissent, les possibilités sont infinies pour le développement de nouvelles connaissances.
Nous avons ici un projet porteur qui offre un énorme potentiel de maillage et de développement entre les milieux de la recherche, de l'enseignement et de l'industrie. Nous avons un projet qui est d'une valeur inestimable sur le plan du développement socio-économique. Ses retombées en matière de recherche, de formation et de transfert des connaissances auront un impact positif majeur non seulement sur notre université et sur notre région, mais aussi sur toutes les régions tributaires de l'industrie du bois.
Dans le contexte où l'industrie du bois, au Québec comme au Canada, traverse actuellement une période difficile, il est plus que nécessaire de redéployer les ressources et de faire du développement. La conjoncture que nous connaissons comprend, bien entendu, le litige canado-américain sur le bois d'oeuvre, mais aussi l'augmentation de la valeur du dollar vis-à-vis de la devise américaine, des fermetures temporaires d'usines et un certain désintérêt chez les étudiants pour les carrières en foresterie. Il y a aussi ces autres facteurs que sont la prise de conscience collective de la valeur de la forêt, les départs à la retraite de nombreux travailleurs en forêt et en usine, enfin, la probabilité d'une diminution des volumes de bois disponibles pour la coupe.
Nous savons que l'innovation, dans
les entreprises clés d'un pays, est le facteur ayant le plus
d'impact sur la richesse des nations. Si l'on veut continuer à
développer l'industrie du bois, il ne faut donc pas couper
davantage de matière ligneuse, mais transformer mieux ce
que l'on coupe déjà. Pour cela, il faut lui donner
plus de valeur. Or, pour ce faire, nous avons besoin de gens formés
aux niveaux professionnel, technique et universitaire.
La chaire que nous inaugurons aujourd'hui, qui se situe à
la croisée du génie industriel et du génie
du bois, vise justement à répondre à tous ces
besoins, à relever ces défis que rencontre actuellement
l'industrie forestière. Sans aucun doute, les travaux menés
dans le cadre de la chaire vont apporter largement au rayonnement
de l'Université Laval dans les régions forestières.
Mais il s'agit aussi, et surtout, de contribuer activement au soutien
au développement économique régional, et particulièrement
au maintien et au développement de l'emploi.
Nous pouvons donc dire fièrement que la Faculté de
foresterie et de géomatique de l'Université Laval
réaffirme encore une fois sa préoccupation et sa capacité
de maintenir un lien direct avec les besoins du milieu forestier
et d'accorder une place prépondérante à la
formation par la recherche. Notre faculté est très
dynamique, et nous en sommes très fiers.
Si l'Université Laval est une organisation mondialement reconnue
pour son excellence dans à peu près tous les champs
de recherche et de formation, c'est qu'elle a su, à travers
le temps, s'arrimer aux besoins de la société dont
elle fait partie. Je me permets d'ailleurs de vous signaler, à
titre indicatif, qu'il y a quelques semaines Research
Infosource classait l'Université Laval au 5e rang
sur 50 universités canadiennes pour ce qui est de l'importance
des fonds de recherche qui lui ont été attribués
en 2003, c'est-à-dire plus de 287 M $.
Avec la chaire industrielle sur les bois d'ingénierie structuraux
et d'apparence, notre université se dote d'un outil de plus
pour servir la collectivité et garder le cap sur son objectif
de former des étudiants non seulement au savoir, mais aussi
au savoir-faire.
Je me fais le porte-parole de toute la communauté universitaire
pour remercier les artisans de ce projet remarquable : le professeur
Robert Beauregard, titulaire senior de la Chaire, et son équipe,
qui n'ont ménagé aucun effort pour la mettre sur pied
et constituer un groupe de recherche dont on perçoit déjà
le dynamisme et la qualité. J'ajoute que ce projet n'aurait
probablement pas vue le jour sans un engagement ferme et dynamique
du doyen de la Faculté de foresterie et de géomatique,
Denis Brière.
Je veux également exprimer nos remerciements les plus chaleureux aux partenaires qui ont cru à ce projet et qui l'ont soutenu : le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada, le ministère des Ressources naturelles du Québec, le Centre de recherche industrielle du Québec, Forintek et les huit partenaires industriels.
Il me reste à nous souhaiter que la Chaire que nous lançons aujourd'hui atteigne pleinement ses objectifs. Avec des assises aussi solides, et bientôt un nouveau pavillon pour héberger ses activités, je suis persuadé que tel sera le cas. L'expertise qui sera développée ici continuera à faire du Québec, du Canada, et bien, sûr, de l'Université Laval et de la Faculté de foresterie et de géomatique, des chefs de file dans le domaine de la foresterie et du génie du bois. Nous pouvons déjà entrevoir les importantes retombées des travaux de recherche pour la formation des étudiants de deuxième et de troisième cycle et pour le soutien des entreprises et organismes voués à la gestion des ressources forestières et à la transformation du bois.
M. Beauregard, M. Salenikovich, bonne chance, bon succès. Je connais le défi que vous allez relever, et le plaisir que vous y prendrez. C'est une belle journée : profitez-en ! Et souhaitons à l'Université Laval une autre belle journée demain !
Merci.