Madame
Chapdelaine,
Monsieur Lucier,
Monsieur Bédard,
Madame Gauthier,
Chers collègues,
Chers étudiantes, chers étudiants
Distingués invités,
Chère
Madame Chapdelaine, laissez-moi vous dire, en tout premier lieu,
à quel point votre geste généreux à
l'égard de nos étudiantes et de nos étudiants
à la maîtrise en relations internationales est apprécié.
Votre père, Jean Chapdelaine, a été un modèle
et une source d'inspiration pour plusieurs générations
de diplomates et de décideurs politiques. L'Université
Laval a d'ailleurs reconnu son parcours remarquable et exemplaire
en lui décernant un doctorat honorifique en 1975.
Par la création de ce fonds de bourses destiné aux
étudiants à la maîtrise en relations internationales,
vous poursuivez son uvre, en soutenant la formation de la
relève compétente et qualifiée dont nous avons
besoin en tant que société pour bien naviguer au travers
d'enjeux complexes générés par l'ordre mondial
que nous connaissons aujourd'hui.
Vous contribuez aussi à permettre à l'Université
Laval de continuer à jouer son rôle de grande université
de la capitale, ouverte sur le monde et sur l'avenir. Vous contribuez
à faire en sorte qu'elle demeure une université au
service de la collectivité, qui forme ses étudiants
non seulement au savoir, mais aussi au savoir-faire, dans tous les
domaines.
Toutefois,
si l'Université Laval peut innover et adapter son action
en permanence, c'est parce que des personnes compétentes
et engagées croient en son action et à sa mission.
Je parle ici de nos professeurs, de l'ensemble de notre personnel
et de notre corps enseignant, mais aussi de tous ceux et celles
qui ont son intérêt à cur et qui, comme
vous, madame Chapdelaine, par leur engagement et leur appui financier
nous aident généreusement à concrétiser
nos ambitions.
Je
tiens aussi à souligner tout particulièrement la collaboration
qui s'est établie, au fil des années, avec le ministères
des Relations internationales du Québec, qui participe au
succès du programme de maîtrise en relations internationales
en offrant des stages à nos étudiants et qui a engagé
plusieurs de nos diplômés.
Le financement public, il va sans dire, nous est indispensable.
Toutefois, au cours des dernières années particulièrement,
les campagnes de financement sont devenues des outils de développement
incontournables pour les universités québécoises.
Il y a déjà quelque temps, vous le savez, nous avons entrepris la plus importante campagne de financement de notre histoire, la campagne De toutes les révolutions, qui poursuit un objectif de levée de fonds de l'ordre de 150 M$.
Les fonds recueillis vont permettre à l'Université Laval de demeurer compétitive, de faire progresser l'enseignement et la recherche en la dotant, par exemple, de nouveaux programmes de bourses, de fonds de recherche performants, de nouveaux pavillons, bref, de tout ce dont notre université a besoin pour bien exercer le rôle que la société attend d'elle.
L'Université
Laval a donc besoin de la collaboration du milieu privé pour
réussir à maintenir le cap sur l'excellence. Madame
Chapdelaine, je vous remercie à nouveau d'avoir accepté
de vous associer à cette grande campagne. C'est en ralliant
des gens de vision comme vous que nous réussirons à
atteindre notre objectif.
À cet égard, Mme Chapdelaine, je vous demanderais
de vous approcher afin que je vous remette une épinglette
qui témoigne de votre grande générosité
envers l'Université Laval, l'épinglette de commandeur.
J'espère que vous la porterez avec fierté.
Merci.