Monsieur
Cherpitel,
Madame Millette
Monsieur le Doyen,
Mesdames, Messieurs
Chères étudiantes, Chers étudiants,
Les nouvelles et les images qui nous parviennent à la suite du passage de l'ouragan Katrina à la Nouvelle-Orléans montrent bien l'ampleur des défis auxquels font face les organismes qui viennent en aide aux populations dans le besoin.
Ces nouvelles et ces images nous montrent aussi qu'il existe un besoin réel en matière de coordination de l'action humanitaire, non seulement à l'occasion de grandes catastrophes, mais aussi dans des situations les plus diverses.
Le programme que nous lançons aujourd'hui, un programme unique au Québec, vise justement à répondre à ce besoin et à former des spécialistes en gestion qui pourront intervenir là où les besoins se font sentir et particulièrement au sein des organisations non gouvernementales (ONG).
Si l'Université Laval est aujourd'hui une institution mondialement reconnue pour son excellence dans à peu près tous les champs de recherche et de formation, c'est bien parce qu'elle a su, à travers le temps, rester arrimée aux besoins de la société dont elle fait partie. C'est bien parce qu'elle a toujours poursuivi son objectif de servir la collectivité et de former ses étudiants non seulement au savoir, mais aussi au savoir-faire et au savoir-être, dans tous les domaines. Notre compétence en développement international a d'ailleurs été reconnue l'année dernière par le Prix Banque Scotia-AUCC pour l'excellence en internationalisation, pour notre programme Stage international et interculturel. Cette distinction a été obtenue en reconnaissance de la qualité et de l'aspect novateur du programme.
Aujourd'hui, avec le lancement de notre nouveau programme de formation en développement international et action humanitaire et avec celui de Managers sans frontières, l'Université Laval innove encore une fois. Elle démontre qu'elle sait répondre de façon concrète aux besoins de la société et réaffirme du même coup sa volonté de poursuivre l'internationalisation de son action en tant qu'université citoyenne dans le monde.
Toutefois, si l'Université peut répondre aux besoins de son temps et adapter son action en permanence, c'est parce que des personnes compétentes et engagées croient en son action et à sa mission. Je parle ici de nos professeurs, de l'ensemble de notre personnel et de notre corps enseignant, mais aussi de tous ceux et celles qui ont notre intérêt à coeur, comme M. Cherpitel ici présent et M. Choquette, représenté aujourd'hui par sa fille, Mme Millette et qui, par leur engagement et par leur appui financier nous aident généreusement à concrétiser nos ambitions.
Le financement public, il va sans dire, nous est indispensable. Toutefois, au cours des dernières années particulièrement, les campagnes de financement sont devenues des outils de développement incontournables pour les universités québécoises.
Il
y a quelque temps, nous avons entrepris la plus importante campagne
de financement de notre histoire, la campagne De toutes les révolutions,
qui poursuit un objectif de levée de fonds de 150 M$. Les
fonds recueillis permettront à l'Université Laval
de demeurer compétitive, de faire progresser l'enseignement
et la recherche en la dotant, par exemple, de programmes de bourses
novateurs et attrayants, de fonds de recherche performants, de nouveaux
pavillons, bref, de tout ce dont notre université a besoin
pour bien exercer le rôle que la société attend
d'elle, comme nous le faisons avec le programme que nous lançons
aujourd'hui.
Je remercie la Fondation de l'Université Laval, ainsi que
toutes les facultés et tous les services, pour le travail
accompli jusqu'à présent dans le cadre de cette grande
campagne. Merci également à tous les partenaires qui
ont cru à ce projet et qui l'ont soutenu.
Enfin, je souhaite le plus grand succès à tous nos
étudiantes et à nos étudiants qui vont entreprendre
une formation très exigeante, mais combien profitable, pour
eux comme pour les personnes qu'ils et elles vont côtoyer.
Merci.