Monsieur le président directeur général
de la FCI,
Madame Phillipson,
Monsieur le député,
Madame la vice-présidente du CRSNG,
Madame la vice-présidente de la FCI,
Commandant Julien,
Monsieur le directeur exécutif de ArcticNet,
Monsieur le représentant de Pêches et Océans
Canada,
Professeur Fortier, chers amis,
Ce " success story " scientifique extraordinaire que constitue l'aventure de l'Amudsen se poursuit encore cette année. Certains se demanderont d'où vient pareil succès. La réponse est simple : la concertation.
Concertation
de leaders en recherche arctique, concertation des universités
et des ministères fédéraux, concertation pancanadienne
des chercheurs universitaires et gouvernementaux et concertation
des nombreux chercheurs étrangers qui procurent sa dimension
internationale extraordinaire à la mission scientifique de
l'Amundsen.
Enfin, concertation aussi de nombreux organismes subventionnaires,
FCI, CRSNG, IRSC et RCE de même que les ministères
fédéraux des Pêches et des Océans, des
Ressources naturelles, et de l'Environnement, sans oublier la National
Science Foundation américaine et le Ministère Japonais
de la science, qui ont tous contribué à la mobilisation
autour de l'Amundsen et de sa mission scientifique, et à
qui je rends ici un hommage bien particulier.
En proposant le projet de Brise-glace de recherche canadien, Louis
Fortier, les chercheurs et leurs complices de la Garde Côtière
canadienne se lançaient un défi téméraire.
Deux statistiques illustrent bien cela.
Premièrement, des 51 équipements et modifications
majeures proposés au navire, 49 étaient opérationnels
dès septembre 2003 pour la mission scientifique initiale
de l'Amundsen. L'installation des deux derniers systèmes
a été complétée ce printemps.
Deuxième
statistique. La proposition originale à la FCI prévoyait
que l'Amundsen serait nolisé pendant un total de 432 jours
au cours de ses trois premières années d'utilisation.
À la fin de 2006, cet objectif aura été dépassé,
et l'Amundsen aura passé 474 jours en mer à des fins
de recherche.
Le futur apparaît tout aussi prometteur. Après avoir
appuyé l'Étude internationale du plateau continental
arctique canadien (CASES, un réseau de recherche du CRSNG)
et le programme à long terme du Réseau de centres
d'excellence ArcticNet, l'Amundsen se prépare maintenant
à jouer un rôle central dans la contribution canadienne
à l'Année Polaire Internationale en 2007 et 2008.
L'Océan Arctique, avec la disparition rapide de son couvert
de glace, est devenu une priorité pour le Canada et pour
la plupart des pays de l'Hémisphère Nord. La demande
pour une infrastructure de recherche comme l'Amundsen devrait donc
excéder bientôt l'offre...
L'Amundsen constitue un outil exceptionnel qui, en 3 courtes années,
aura permis au Canada de revitaliser son programme de recherche
arctique et de rejoindre le peloton de tête des pays qui mènent
la recherche dans ce domaine.
Pour
nous à l'Université Laval, ce brise-glace est considéré
comme un pavillon de recherche et de formation extraordinaire qui
confirme notre leadership national en océanographie et notre
prééminence internationale dans l'étude de
l'Océan Arctique.
En terminant, je rappelle que des succès canadiens et internationaux
comme l'Amundsen, CASES et ArcticNet, pour ne nommer que ceux-là,
sont enracinés dans le travail de longue haleine du Regroupement
stratégique Québec-Océan, appuyé par
le Fonds québécois pour la Recherche sur la Nature
et les Technologies (FQRNT) et l'Université Laval.
Je félicite donc tous ceux et celles qui ont contribué à ce succès dont nous soulignons aujourd'hui une nouvelle étape, je salue le travail incessant de Louis Fortier et de ses collaborateurs et collaboratrices, et je vous remercie de votre attention.