Monsieur
le Ministre de la Santé et des Services Sociaux, responsable
de la région de la Capitale-Nationale et Député
de Jean-Talon,
Madame
la Mairesse,
Monsieur le Président de Pôle Québec-Chaudière-Appalaches,
Monsieur le Président du Conseil d'administration de la
NeuroCité,
Monsieur le Directeur Général du Centre Hospitalier
Robert-Giffard,
Dr Maziade,
Mesdames, Messieurs,
Nous jetons aujourd'hui les bases d'un grand projet, d'un grand projet régional d'envergure internationale. Un projet qui positionne de manière encore plus forte la région de Québec en tant que pôle d'excellence en recherche biomédicale.
L'Université Laval est fière d'être un membre fondateur de ce projet voué à devenir un des moteurs de l'économie du savoir.
Le projet du Dr Maziade est un projet novateur et mobilisateur que l'Université est heureuse d'appuyer depuis le début. Il s'agit d'un engagement très positif pour nous, pour l'Université, qui bénéficiera de nouveaux liens tissés avec le milieu externe et du rayonnement de la NeuroCité, de ses importantes retombées scientifiques et économiques.
Je vous dirais aussi que c'est avec beaucoup d'émotion
que je fais aujourd'hui le constat que le développement
de l'enseignement, de la recherche et des études supérieures
font consensus dans la région comme fer de lance d'une
nouvelle économie. C'est une cause qui m'a particulièrement
tenu à cur tout au long de mon mandat.
Les découvertes sur le cerveau comptent parmi les percées
scientifiques majeures du 21e siècle. La recherche et les
soins ont tellement évolué, que nous pouvons aujourd'hui
faire des constats, des diagnostics et des observations qui étaient
inimaginables autrefois.
On peut comprendre qu'il a fallu innover à l'Université Laval pour soutenir la croissance du CRULRG, dans un contexte de compétition non seulement à l'échelle nationale, mais à l'échelle mondiale. Il ne faut pas laisser le train passer. Il savoir monter quand l'heure est venue. La NeuroCité est justement le nouveau véhicule pour faire exactement cela.
Par son implication dans la NeuroCité, l'Université innove et sort de son cadre, en externalisant certaines fonctions du Centre de recherche Université Laval-Robert-Giffard afin de les rendre plus attirantes pour l'investissement. Et c'est ce qu'elle doit faire, elle doit se tourner vers l'extérieur si elle veut progresser.
Le projet inclut la constitution d'une alliance interuniversitaire
Québec/Canada-Europe-Asie qui pourrait rallier plusieurs
universités. La formation de la relève constitue
déjà une force dans le secteur d'Estimauville. L'alliance
a le potentiel de créer d'ici les dix prochaines années
plus de 1000 emplois à haute valeur ajoutée, soit
150 nouveaux chercheurs, 300 étudiants à la maîtrise,
75 étudiants au PhD. International, 125 au doctorat et
postodoctorat et 350 emplois professionnels et techniques de pointe.
Les équipes de recherche universitaires gouvernementales
et privées pourront espérer réaliser de 50
M$ à 100 M$ annuellement d'opérations qui généreront
autant de retombées pour le Québec.
Un des objectifs principaux du projet est de former la relève
de 2015. Il s'agit donc d'attirer les cerveaux ici et de garder
nos cerveaux ici, pour développer la recherche ici, et
innover ici pour la santé des populations dans le monde.
Je me joins au docteur Maziade lorsqu'il dit que l'innovation
est un enjeu majeur de la richesse collective.
Nos sociétés se sont toujours développées
grâce à l'innovation, de l'âge de pierre, en
passant par l'ère industrielle et postindustrielle jusqu'à
aujourd'hui, avec la globalisation des marchés. Ce sont
les nouvelles idées qui ont permis les plus belles progressions.
Aujourd'hui nous vivons à l'ère de l'information
où l'économie repose sur le savoir.
Plus le savoir d'une société est avancé,
plus elle a la capacité de générer une bonne
science avec de fortes retombées collectives, de développer
rapidement des résultats, de les rendre applicables, de
générer de petites entreprises, de créer
de l'emploi, de se développer.
Avec la NeuroCité, la science devient le véhicule
de l'innovation et du progrès. Nous avons tous les joueurs
pour gagner cette manche de la prospérité : un excellente
et grande université de recherche reconnue dans le monde,
l'Université Laval, une communauté d'affaires intéressée
à relever le défi de l'innovation et de l'appropriation
de l'innovation, et une volonté politique bien affirmée.
Avec de telles conditions réunies, la région ne
peut qu'être gagnante. Je tiens à remercier et à
féliciter les partenaires de notre communauté, le
Bureau de la Capitale-Nationale, la Ville de Québec, Pôle
Québec-Chaudière-Appalaches, qui ont reconnu que
le Centre de recherche Université Laval-Robert-Giffard
est un exemple éclatant de succès universitaire,
un succès qui continue et qui doit continuer. Je salue
et remercie également l'uvre des Surs de la
Charité de Québec qui ont accompagné depuis
le tout début les missions du Centre hospitalier Robert-Giffard
et du Centre de recherche. Je remercie le docteur Maziade de prendre
soin d'en assurer l'avenir.
Merci.