entete Université Laval

Allocution du recteur de l'Université Laval, M. Michel Pigeon,
à l'occasion de la conférence de presse donnée à l'occasion du lancement du projet NeuroCité, le jeudi 31 mai 2007, à 14h,
à la salle Marie-Renouard du CRULRG

Monsieur le Ministre de la Santé et des Services Sociaux, responsable de la région de la Capitale-Nationale et Député de Jean-Talon,
Madame la Mairesse,
Monsieur le Président de Pôle Québec-Chaudière-Appalaches,
Monsieur le Président du Conseil d'administration de la NeuroCité,
Monsieur le Directeur Général du Centre Hospitalier Robert-Giffard,
Dr Maziade,
Mesdames, Messieurs,

Nous jetons aujourd'hui les bases d'un grand projet, d'un grand projet régional d'envergure internationale. Un projet qui positionne de manière encore plus forte la région de Québec en tant que pôle d'excellence en recherche biomédicale.

L'Université Laval est fière d'être un membre fondateur de ce projet voué à devenir un des moteurs de l'économie du savoir.

Le projet du Dr Maziade est un projet novateur et mobilisateur que l'Université est heureuse d'appuyer depuis le début. Il s'agit d'un engagement très positif pour nous, pour l'Université, qui bénéficiera de nouveaux liens tissés avec le milieu externe et du rayonnement de la NeuroCité, de ses importantes retombées scientifiques et économiques.

Je vous dirais aussi que c'est avec beaucoup d'émotion que je fais aujourd'hui le constat que le développement de l'enseignement, de la recherche et des études supérieures font consensus dans la région comme fer de lance d'une nouvelle économie. C'est une cause qui m'a particulièrement tenu à cœur tout au long de mon mandat.

Les découvertes sur le cerveau comptent parmi les percées scientifiques majeures du 21e siècle. La recherche et les soins ont tellement évolué, que nous pouvons aujourd'hui faire des constats, des diagnostics et des observations qui étaient inimaginables autrefois.

On peut comprendre qu'il a fallu innover à l'Université Laval pour soutenir la croissance du CRULRG, dans un contexte de compétition non seulement à l'échelle nationale, mais à l'échelle mondiale. Il ne faut pas laisser le train passer. Il savoir monter quand l'heure est venue. La NeuroCité est justement le nouveau véhicule pour faire exactement cela.

Par son implication dans la NeuroCité, l'Université innove et sort de son cadre, en externalisant certaines fonctions du Centre de recherche Université Laval-Robert-Giffard afin de les rendre plus attirantes pour l'investissement. Et c'est ce qu'elle doit faire, elle doit se tourner vers l'extérieur si elle veut progresser.

Le projet inclut la constitution d'une alliance interuniversitaire Québec/Canada-Europe-Asie qui pourrait rallier plusieurs universités. La formation de la relève constitue déjà une force dans le secteur d'Estimauville. L'alliance a le potentiel de créer d'ici les dix prochaines années plus de 1000 emplois à haute valeur ajoutée, soit 150 nouveaux chercheurs, 300 étudiants à la maîtrise, 75 étudiants au PhD. International, 125 au doctorat et postodoctorat et 350 emplois professionnels et techniques de pointe. Les équipes de recherche universitaires gouvernementales et privées pourront espérer réaliser de 50 M$ à 100 M$ annuellement d'opérations qui généreront autant de retombées pour le Québec.

Un des objectifs principaux du projet est de former la relève de 2015. Il s'agit donc d'attirer les cerveaux ici et de garder nos cerveaux ici, pour développer la recherche ici, et innover ici pour la santé des populations dans le monde.

Je me joins au docteur Maziade lorsqu'il dit que l'innovation est un enjeu majeur de la richesse collective.

Nos sociétés se sont toujours développées grâce à l'innovation, de l'âge de pierre, en passant par l'ère industrielle et postindustrielle jusqu'à aujourd'hui, avec la globalisation des marchés. Ce sont les nouvelles idées qui ont permis les plus belles progressions. Aujourd'hui nous vivons à l'ère de l'information où l'économie repose sur le savoir.

Plus le savoir d'une société est avancé, plus elle a la capacité de générer une bonne science avec de fortes retombées collectives, de développer rapidement des résultats, de les rendre applicables, de générer de petites entreprises, de créer de l'emploi, de se développer.

Avec la NeuroCité, la science devient le véhicule de l'innovation et du progrès. Nous avons tous les joueurs pour gagner cette manche de la prospérité : un excellente et grande université de recherche reconnue dans le monde, l'Université Laval, une communauté d'affaires intéressée à relever le défi de l'innovation et de l'appropriation de l'innovation, et une volonté politique bien affirmée.

Avec de telles conditions réunies, la région ne peut qu'être gagnante. Je tiens à remercier et à féliciter les partenaires de notre communauté, le Bureau de la Capitale-Nationale, la Ville de Québec, Pôle Québec-Chaudière-Appalaches, qui ont reconnu que le Centre de recherche Université Laval-Robert-Giffard est un exemple éclatant de succès universitaire, un succès qui continue et qui doit continuer. Je salue et remercie également l'œuvre des Sœurs de la Charité de Québec qui ont accompagné depuis le tout début les missions du Centre hospitalier Robert-Giffard et du Centre de recherche. Je remercie le docteur Maziade de prendre soin d'en assurer l'avenir.

Merci.

 
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