Allocution prononcée par monsieur Denis Brière, recteur de l'Université Laval, à l'inauguration du 4e Colloque d'analyse narrative des récits bibliques organisé par le Réseau de recherche en analyse des récits bibliques (RRENAB), le jeudi 29 mai 2008, à 18 h, au Cercle du pavillon Alphonse-Desjardins

Monsieur le Président du Réseau de recherche en analyse des textes bibliques (le RRENAB) (M. André Wénin),
Monsieur le Directeur régional de la Société biblique canadienne (M. Pierre Therrien),
Monsieur le Doyen de la Faculté de théologie et de sciences religieuses de l'Université Laval (M. Marc Pelchat),
Monsieur le Directeur de l'Institut des études anciennes de l'Université Laval (M. Patrick Baker),
Chers participants et participantes au Colloque du RRENAB,
Distingués invités,
Mesdames, Messieurs,

Au nom de l'Université Laval et en mon nom personnel, je vous souhaite la plus cordiale bienvenue dans la magnifique ville de Québec, berceau de la civilisation française en Amérique. Notre université est née dans le centre historique de cette ville, un quartier reconnu par l'Unesco en tant que patrimoine mondial.

C'est avec beaucoup d'enthousiasme et une grande fierté que nous accueillons, pour une première fois en Amérique, ce prestigieux Colloque du RRENAB. Nous vous sommes très reconnaissants d'avoir accepté de tenir en nos murs cette quatrième édition. Vous nous donnez ainsi l'occasion de vous recevoir dans le cadre des fêtes du 400e anniversaire de la ville de Québec.

Félicitations au président du RRENAB, M. André Wénin, et à tous les membres qui soutiennent les activités de ce réseau de recherche francophone. L'Université Laval a pour mission de former la jeunesse de cette terre francophone d'Amérique. Sachez que le RRENAB est pour nous un modèle! Son engagement envers la publication de la recherche biblique en langue française se traduit dans sa mission : promouvoir la recherche en analyse narrative des textes bibliques au sein de la francophonie.

Permettez-moi donc de vous rappeler que l'Université Laval est la première université francophone d'Amérique. Notre institution a toujours été un joueur majeur dans l'éducation supérieure en français au Québec et au Canada.

Notre établissement accueille plus de 38 000 étudiants dont le quart aux études graduées. Avec ses 17 facultés et près de 400 programmes de formation, l'Université Laval est une université que l'on dit " complète ". Elle assure l'enseignement aux trois cycles d'études (baccalauréat, maîtrise et doctorat). Elle couvre aussi à peu près tous les champs du savoir dans les domaines des sciences de la santé, des sciences pures et appliquées, de l'administration, des sciences humaines ainsi que des arts, des lettres et des langues.

Nous prenons place parmi les 10 grandes universités de recherche au Canada avec plus de 130 équipes et centres de recherche, et des fonds de recherche annuels de quelque 235 M $.

L'Université Laval, animée d'une culture de l'exigence, se veut une université ouverte sur le monde. Quelque 4 000 étudiants et étudiantes provenant de plus de 110 pays étudient chez nous. De plus, grâce à nos diverses initiatives de mobilité étudiante, à nos nombreux programmes offrant le profil international, à quelque 550 ententes de partenariat avec des universités de 60 pays, nos étudiants ont la chance de réaliser une partie de leurs études dans un pays étranger ou de bénéficier d'un stage interculturel.

Notre mission d'enseignement et de recherche se situe dans le contexte d'une évolution rapide des besoins de la société. Pour ce faire, nous visons à offrir des programmes de formation de classe mondiale, à la fine pointe des connaissances. Nous voulons également répondre aux besoins de formation dans les secteurs en émergence, tels que le développement durable et les biotechnologies.

Dans ce contexte de mutation des besoins de la société, de diversité culturelle et d'internationalisation des échanges, nous sommes convaincus de l'importance du rôle que doit jouer le milieu universitaire en tant que forum de réflexion et d'échanges sur les grands enjeux actuels de la société.

À cet égard, nous sommes particulièrement fiers de notre Faculté de théologie et des sciences religieuses. Elle ancre ses programmes de formation sur les réalités socioculturelles de notre temps. Elle fait preuve de leadership dans la compréhension des enjeux touchant les phénomènes spirituels et religieux.

Cette faculté a une voix dans la communauté, étant l'une des plus dynamiques au Canada avec ses nombreux groupes et équipes de recherche. Elle a étendu son champ d'action par de nombreuses collaborations, notamment avec la sociologie, la philosophie, l'anthropologie, l'histoire, le droit et le domaine de la santé. Elle contribue grandement à la fécondité des travaux de notre Institut d'études anciennes.

Je veux souligner ici les qualités de rassembleur du doyen Marc Pelchat. Il veille à l'essor de sa faculté sur tous les plans. Il maintient le rôle vital qu'elle occupe dans l'environnement culturel et social.

Notre faculté de théologie et de sciences religieuses a d'ailleurs toujours été au cœur des débats pour une société démocratique et ouverte. Elle s'intéresse également à toutes questions qui interpellent l'être humain au plus profond de son expérience et de sa quête de sens.

Tel est l'impact des questions que vous aborderez au cours des prochains jours. Nos professeurs et chercheurs accordent une place importante aux sciences bibliques. Elles sont encore bien vivantes chez nous. Leur intérêt scientifique est sans doute encore plus grand face aux perturbations qui agitent notre monde.

Ce colloque offre ainsi une formidable occasion de mieux comprendre le suspense, les schémas de base de la narration et les originalités des récits bibliques, courts et longs. Le colloque aidera à mieux utiliser la Bible en fonction des nouveaux besoins sociétaux et à mesurer son impact sur les diverses facettes de notre culture.

À cet égard, je tiens à féliciter très chaleureusement tous les membres du comité organisateur. Sous le leadership de M. Alain Faucher et la direction scientifique de Mme Anne Pasquier, ces équipes ont préparé un programme d'une grande qualité. Ils ont impliqué des partenaires de fort calibre et ont déployé tous les efforts afin de faire de ce colloque un succès.

Il me reste donc à vous souhaiter des échanges fructueux et une longue vie au RRENAB. Certains d'entre vous en sont peut-être aussi à leur premier voyage en terre d'Amérique. Je vous souhaite un séjour des plus agréables à Québec et au Québec, en ces lieux dont nous nous plaisons à dire qu'ils allient harmonieusement les traditions culturelles européenne et américaine.

Mon vœu le plus cher serait que vous preniez goût au Québec, que vous y reveniez le plus souvent possible et que vous décidiez, pourquoi pas, de faire un séjour d'études ou de recherche ici à l'Université Laval.

Merci à toutes et à tous de votre attention et bon séjour parmi nous.