Monsieur le Sous-ministre adjoint aux politiques du ministère
du Développement durable du Québec,
Monsieur le Directeur de l'Afrique centrale et occidentale du ministère
des Affaires étrangères et du Commerce international
du Canada,
Madame la Directrice de l'Institut de l'énergie et de l'environnement
de la Francophonie,
Monsieur le Directeur de l'Institut Hydro-Québec en environnement,
développement et société de l'Université
Laval,
Distingués participants et invités, et chers amis,
Je suis heureux et honoré de participer à l'ouverture officielle de cette École d'été francophone sur les techniques de négociations internationales en environnement et développement durable ici, dans la salle de ce pavillon qui me tient particulièrement à cur.
Au nom de l'Université Laval et de sa communauté, je vous souhaite la plus chaleureuse bienvenue sur ce campus de la première université canadienne, dont les origines datent de 1663. Je vous souhaite également la bienvenue à Québec, cette ville magnifique dont le cur historique fait partie du patrimoine mondial recensé par l'UNESCO, et qui célébrera l'an prochain les 400 ans de sa fondation par Samuel de Champlain en 1608.
L'École d'été que nous lançons officiellement ce soir porte sur les techniques de négociations en environnement et développement durable. Elle vise à améliorer la capacité des délégués et des négociateurs francophones à participer efficacement aux négociations internationales multilatérales, notamment celles qui portent sur les changements climatiques.
Déjà, aujourd'hui, les participants à cette École de quatre jours se sont rappelé l'état des négociations de la Convention Cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (la CCCC), ont analysé le contexte institutionnel de cette convention, identifié ses acteurs principaux, et ont réfléchi sur ce qu'il faut attendre de ces négociations complexes. Le reste de la semaine sera tout aussi riche et formateur.
Il est particulièrement symbolique que cette École d'été francophone ait lieu ici, à l'Université Laval. En effet, depuis ses débuts et plus particulièrement au cours du dernier siècle et demi, l'Université Laval, plus que tout autre au Québec ou au Canada, a été l'institution-phare de la francophonie dans ce pays. De plus, notre institution a la chance, comme je le disais il y a un instant, d'être à Québec, sans conteste la capitale nord-américaine de la francophonie.
Mais il n'y a pas que la symbolique des choses. Il y a aussi l'engagement de notre Université à l'endroit de l'environnement et du développement durable. La création récente de l'Institut Hydro-Québec en environnement, développement et société témoigne concrètement de ce souci au sein de notre communauté.
Dans ce contexte, je rappelle que l'Université Laval se positionne de plus en plus comme un leader reconnu dans le dossier du développement durable.
Notre communauté universitaire possède en effet toutes les ressources pour contribuer puissamment au développement des connaissances requises pour relever ce défi qui nous interpelle tous. Elle le relèvera en favorisant, notamment, une intense synergie entre les nombreuses disciplines interpellées par cette question hautement préoccupante, question qui possède des dimensions sociales, culturelles, environnementales et économiques évidentes.
Lors de mon élection au poste de recteur le printemps dernier, j'ai d'ailleurs fait de cette question du développement durable un axe fondamental du développement en enseignement, en recherche et création à l'Université Laval. D'ici peu, des gestes plus concrets viendront incarner cette volonté de notre part.
En terminant, je désire remercier l'Institut de l'énergie et de l'environnement de la Francophonie de même que l'Institut Hydro-Québec en environnement, développement et société de l'Université Laval d'avoir mis sur pied et organisé la toute première édition de cette nouvelle école d'été francophone sur les techniques de négociations internationales en environnement et développement durable.
Je souhaite à tous les participants une meilleure compréhension de ces négociations dont l'importance, pour tous les pays de notre planète, ne saurait être minimisée.
Enfin, je souhaite à tous et à toutes un séjour heureux et fécond ici à Québec. Merci de votre attention, et bonne soirée.