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Allocution du recteur de l'Université Laval, M. Denis Brière, à l'ouverture du Symposium international de théologie sur l'Eucharistie, le mercredi 11 juin 2008, à 9h00, au Théâtre de la Cité universitaire

Monsieur le cardinal Marc Ouellet, archevêque de Québec et Primat du Canada,
Messieurs les cardinaux,
Messieurs les Archevêques,
Messieurs les Évêques,
Monsieur le Doyen,
Théologiens et théologiennes,

Je suis honoré et très heureux de vous souhaiter la bienvenue à Québec et sur notre campus, ici, à l'Université Laval. Je suis très fier que l'Université Laval accueille en ses murs ce symposium international de théologie relié au 49ième Congrès eucharistique international.

La tenue de ce grand événement, en ce 400e anniversaire de la fondation de Québec, n'est évidemment pas sans rappeler les liens étroits qui relient l'Université et l'Église, liens qui remontent jusqu'à Monseigneur de Laval, premier évêque de Québec.

Ce symposium international arrive en une période où tant la société que l'Église connaissent de profonds bouleversements et de sérieuses remises en question qui affectent l'ensemble des populations et des sociétés. Nous sommes à l'ère de la mondialisation, de l'internet, du virtuel, d'explorations et de découvertes toujours plus éloignées, toujours plus grandes, toujours plus profondes également.

Au fil de toutes ces réalités, ressurgissent sans cesse les interrogations : où va l'humanité ! Où se trouve la vérité ! Vers quel bonheur nous acheminons-nous ?

Face aux souffrances et aux multiples perplexités qui tenaillent tant d'individus et de populations, que soit en raison du mal, en raison de catastrophes naturelles comme les tsunamis, les tremblements de terre ou les tornades, se posent aussi avec acuité des interrogations sur le sens même de l'existence humaine.

Les divers spécialistes en sciences de la santé et en sciences sociales et humaines sont interpellés, non seulement pour tenter de mieux comprendre ce qui se passe, mais aussi pour contribuer à identifier des solutions en vue de faire un monde meilleur.

En partenariat avec ces chercheurs, les théologiens occupent dans cette recherche une place particulière. Ils sont, en effet, à pied d'œuvre à partir, d'une part, des quêtes humaines, et d'autre part, d'héritages propres aux domaines de la théologie qui sont mis à leur disposition pour permettre de reconnaître la dignité profonde révélée aux humains par le Christ et la vocation d'amour et de justice qui découle de la foi. Le travail des théologiens est, en ce sens, une contribution inédite et hautement désirable pour le mieux-être et le devenir de notre monde.

C'est donc pour l'Université Laval un honneur et une fierté que l'archevêque de Québec, monsieur le cardinal Marc Ouellet, ait demandé à notre Faculté de théologie et de sciences religieuses de prendre en charge l'organisation de ce symposium international. C'est également une réalité qui nous interpelle.

En effet, comme université qui cherche sans cesse à avoir une vision la plus complète et la plus ouverte possible, tel qu'énoncé dans notre plan d'action Horizon 2012, il nous semble impératif de ne jamais perdre de vue la perspective théologique de l'existence humaine et les apports que nous pouvons apporter, en ce domaine, tant au monde qu'à l'Église.

En terminant, je désire, en votre nom à tous et à toutes, remercier et féliciter Monsieur Raymond Brodeur et tous les membres de son comité d'organisation pour un travail bien fait et mené à bon terme.

Je veux aussi vous souhaiter à tous de bons et fructueux échanges autour de cette audacieuse thématique théologique qui plonge au cœur même du drame de l'existence humaine : L'Eucharistie comme don de Dieu pour la vie du monde. Bon colloque, et bon séjour à Québec.

Je vous remercie.

 
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