Pédagogue, administrateur, communicateur, homme d'art, de lettres et de culture, Roland Arpin a toujours travaillé à l'avancement de l'éducation dans la société québécoise. Son nom est associé spontanément à maintes réformes administratives ainsi qu'à sa principale réussite, le Musée de la civilisation, situé à Québec.
Né à Montréal, Roland Arpin consacre plusieurs années d'études à sa formation d'enseignant, d'abord en obtenant un brevet d'enseignement supérieur, puis un baccalauréat en pédagogie à l'Université de Montréal, suivi d'une licence en lettres de la même université. Professeur dans l'âme, il touche à tous les ordres d'enseignement avant de devenir directeur général du Cégep de Maisonneuve.
Conscient de la valeur exceptionnelle de cet homme généreux et enthousiaste, le gouvernement du Québec requiert ses services à titre de haut fonctionnaire. Sous-ministre adjoint à l'Éducation dès 1975, l'administrateur de l'État assume un peu plus tard les tâches de sous-ministre aux Affaires culturelles, puis celles de secrétaire du Conseil du trésor.
En 1987, le temps est venu de confier à Roland Arpin un mandat nouveau genre, fait sur mesure pour cet administrateur de haut vol et ce pédagogue inventif. C'est ainsi qu'il lui revient de prendre la direction du Musée de la civilisation. Au fil des 14 années que dure sa mission, Roland Arpin sait animer la nouvelle institution muséale et lui insuffler beaucoup de son âme et de sa pensée originale. Fidèle à ses valeurs, il s'entoure d'une équipe exceptionnelle qui dispose d'une large marge de manuvre et qui partage sa passion pour le développement culturel. Aujourd'hui, le Musée de la civilisation jouit d'une grande notoriété en raison de ses pratiques novatrices et de son ouverture au monde.
Chaque étape de la vie professionnelle de Roland Arpin lui vaut d'éloquents témoignages d'estime et d'appréciation. C'est d'abord l'École nationale d'administration publique qui lui décerne le Prix d'excellence pour la carrière à titre d'administrateur public. Roland Arpin est reçu ensuite, par la France, officier des Arts et des Lettres, puis officier de l'Ordre national du Québec et, enfin, la France lui décerne l'Ordre national du mérite. En outre, en 1993, l'École des hautes études commerciales lui consacre le premier ouvrage de la collection Les grands gestionnaires et leurs uvres, tandis que l'Université du Québec et l'Institut national de la recherche scientifique lui décernent un doctorat honorifique.